Bienvenue au Chapitre de France de The Society of Traditional Old Catholics ….. Prions pour tous les Chrétiens persécutés de par le monde pour leur Foi en Jésus-Christ.

vendredi 3 octobre 2025

Aie compassion de nous...

 


Si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous. (Marc 9 :22).

Après les moments d’exaltation, nous sommes précipités dans la triste réalité, qui n’a ni beauté, ni poésie, ni rien de palpitant. La montagne semble d’autant plus haute et majestueuse que la vallée est morne et sombre. Mais c’est là pourtant qu’il nous faut vivre pour la gloire de Dieu. Sur la montagne nous contemplons Sa gloire, mais ce n’est jamais là que nous vivons pour elle. C’est dans les heures d’humiliation que sont révélées notre vraie valeur et notre fidélité.

A cause de notre égoïsme naturel, nous sommes capables de faire, dans l’enthousiasme, des choses héroïques. Mais Dieu veut nous laisser dans la grisaille de la vie quotidienne, dans la vallée, vivant notre communion personnelle avec lui. Pierre pensait que ce serait bien pour lui et ses compagnons de rester sur la montagne, mais Jésus fit redescendre ses disciples dans la vallée. C’est là qu’il leur expliqua le sens de la vision .

« Si tu peux quelque chose… ». Il faut que nous passions par la vallée de l’humiliation pour que Dieu puisse déraciner notre incrédulité. Interrogez votre propre expérience, et vous reconnaîtrez que, tant que vous n’aviez pas compris qui est réellement Jésus, vous doutiez de sa puissance. Tant que vous étiez sur la montagne, vous n’éprouviez aucune difficulté à croire, mais revenus dans la vallée, vous avez été confronté avec les faits. Vous pouvez peut-être témoigner de progrès que vous avez faits dans la sanctification, mais n’y a-t-il pas en ce moment même quelque chose qui vous humilie ? Lorsque vous avez été sur la montagne avec Dieu, vous avez compris que tout pouvoir, dans les cieux et sur la terre, appartient à Jésus. Allez-vous en douter maintenant que vous êtes dans la vallée ?



samedi 27 septembre 2025

Un véritable Maître.

 


Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. (Jean 13 :13).

Être dominé par un maître et sentir que l’on possède un Maître sont deux choses très différentes.

Le Maître que l’on possède, comme on possède un trésor, c’est Celui qui me connaît mieux que je ne me connais, qui me tient de plus près qu’aucun ami sur terre. C’est celui qui sonde mon cœur jusqu’en ses profondeurs et satisfait mes plus secrets désirs, qui résout toutes mes difficultés et calme toutes mes inquiétudes. Il n’y a qu’un seul maître au monde qui réponde à cette définition. « Un seul est votre Maître… le Christ. »

Notre Seigneur ne s’impose jamais à nous. Il n’use jamais ni de force ni d’artifice pour obtenir de nous ce qu’il veut. Il y a des moments où je voudrais que Dieu me dominât et me forçât de faire sa volonté, mais Il ne le fera pas. A d’autres moments, je voudrais qu’Il me laissât tranquille, mais Il ne le fera pas.

« Vous m’appelez Maître et Seigneur… » Est-ce vrai ?

Nous préférons l’appeler Sauveur. Nous ne savons pas ce que c’est que d’avoir un véritable Maître, parce que nous ne savons pas ce que c’est que le véritable amour, tel que Dieu seul peut nous le révéler. C’est cet amour-là qui permet la véritable obéissance, celle d’un égal à un égal, d’un fils à son père. Notre Seigneur n’était pas le serviteur de Dieu, il était son Fils. « Quoique Fils de Dieu, il a appris l’obéissance par la douleur. »

Si notre idée, c’est que nous sommes dominés, cela prouve que nous ne possédons pas véritablement un Maître. Jésus veut que nous le considérions comme un Maître, auquel nous obéirons tout naturellement, par amour, presque sans nous en apercevoir.



jeudi 18 septembre 2025

Toute manoeuvre secrète.

 


Je repousse toute manœuvre secrète et honteuse, je n’agis pas avec astuce… (Paul aux Corinthiens, II 4 :2).

Avez-vous repoussé, vous aussi, « toute manœuvre secrète et honteuse », ces mouvements secrets de votre âme que vous auriez honte d’exposer au dehors ? Il vous est facile de les cacher à tous les yeux. A l’égard de telle ou telle personne avez-vous un sentiment que vous n’aimeriez pas que l’on mît au grand jour ? Repoussez-le de toutes vos forces, et qu’il disparaisse entièrement. « De même que vous auriez mis toutes vos facultés au service de l’impureté, dit Paul aux Romains (6 :19). Mettez-les maintenant au service de la pureté. » Il ne vous faut plus désormais « vivre pour les passions humaines, mais pour la volonté divine » (1 Pierre 4 :2). Veillez attentivement à ne rien laisser subsister dans votre vie ni dans votre pensée dont vous puissiez avoir honte.

« Je n’agis pas avec astuce… ». Ne vous laissez pas aller à présenter les choses de manière que vous ayez l’air d’avoir raison, car c'est souvent pour vous une terrible tentation. Si Dieu vous a prescrit de présenter l’Evangile d’une certaine manière, n’essayez pas de convertir les gens d’une autre façon. Vous attirerez sur vous la malédiction de Dieu. II peut se faire que d’autres agissent d’une manière qui, chez vous, serait de l’astuce. Laissez-les faire. Dieu ne présente pas à tous les mêmes devoirs sous le même point de vue. Faites toujours et partout tout votre effort, pour qu’Il règne dans toute sa gloire. Ne vous permettez pas d’user d’aucun procédé qui n’aurait pas pour but unique la gloire de Dieu.



jeudi 11 septembre 2025

Un peu de discipline.

 


Par elles, je soumets toutes mes pensées au Christ, pour qu’elles lui obéissent comme des esclaves. (II Corinthiens 10 :5).

Et voici maintenant un autre aspect de cette lutte courageuse qui caractérise la sainteté….

Chacune de mes pensées, chacun de mes projets, je dois les soumettre au joug du Christ. Combien de chrétiens aujourd’hui prétendent travailler pour Dieu et ne sont guidés que par leurs inclinations naturelles, sans se soumettre à la discipline du Christ ? Dans la vie de notre Seigneur, tout était soumis à la volonté de son Père. Il n’y avait en lui pas un seul élan, pas une seule inclination provenant d’une volonté personnelle qui aurait été distincte de celle de Dieu.

« Le Fils ne peut rien faire par lui-même. » Quelle différence, si nous nous comparons à lui... Sous l’influence d’une impression vive, nous nous mettons à l’œuvre immédiatement, poussés par un élan instinctif, au lieu de soumettre chacun de nos projets à la discipline du Christ.

A l’heure actuelle, on attache trop d’importance à l’activité pratique pour elle-même, et l’on juge sévèrement les croyants qui attendent pour agir d’avoir fait de chacun de leurs projets un esclave du Christ. On refuse de les prendre au sérieux. Mais, ce qui importe par-dessus tout, c’est d’obéir à Dieu, et non pas de s’imaginer qu’on travaille pour lui, alors qu’on ne fait que suivre les impulsions de sa nature indisciplinée. C’est une chose incroyable que des chrétiens puissent agir ainsi, sans soumettre à la discipline de Dieu leurs actes et leurs projets.

Nous oublions trop facilement que, si chacun de nous tient son salut de Jésus-Christ, Jésus-Christ doit aussi transformer toute sa pensée, qu’il doit arriver à concevoir Dieu, Satan, le péché, le monde, tout enfin, du point de vue de Jésus-Christ.