Bienvenue au Chapitre de France de The Society of Traditional Old Catholics ….. Prions pour tous les Chrétiens persécutés de par le monde pour leur Foi en Jésus-Christ.

vendredi 14 novembre 2025

Rester ferme en Dieu.

 


Prends ton fils. . . (Genèse 22 :2).

L’ordre de Dieu doit être exécuté sur-le-champ : prends maintenant, et non pas tout à l’heure. Comme nous sommes enclins à discuter...

Nous sommes conscients que nous devons obéir, mais nous cherchons des prétextes pour différer le sacrifice que Dieu nous demande. Quand Dieu nous dit de monter sur les hauteurs qu’il nous désigne, il ne faut pas remettre à plus tard, mais le faire maintenant. Le sacrifice est accompli en intention avant d’être exécuté en fait.

« Abraham se leva de bon matin… et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait indiqué » (verset 3).

Quelle merveilleuse simplicité dans la foi d’Abraham. Quand Dieu parle, il ne consulte personne. Veillez à ne pas consulter « la chair et le sang », c’est-à-dire vos propres sympathies, vos idées, tout ce qui vient de vous et qui n’est pas fondé sur votre communion avec Dieu. Ce sont toutes ces choses qui font obstacle à votre obéissance.

Abraham n’avait pas choisi ce sacrifice. Méfiez-vous toujours d’un service que vous voulez vous imposer vous-même. Un sacrifice que nous nous imposons peut être malsain. Si Dieu vous donne une coupe agréable à boire, buvez-la en le remerciant. S’il vous tend une coupe amère, buvez-la en communion avec lui. Si l’ordre de Dieu pour vous entraîne des épreuves douloureuses, supportez-les vaillamment, mais ne choisissez jamais vous-même le décor de votre martyre. Dieu choisit le creuset où il éprouva Abraham, et Abraham n’hésita pas. Il resta ferme. Quand on ne vit pas dans la communion de Dieu, il est facile de le taxer d’injustice. Mais lorsqu’on passe par le creuset, on apprend à mieux le connaître. Dieu vise à fondre ensemble ses desseins et ceux des hommes.



vendredi 7 novembre 2025

Ce que Dieu désire.

 


Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification. (1 Thessaloniciens 4 :3).

Il n’y a aucun doute que la volonté de Dieu est que je sois sanctifié. Mais est-ce bien ma volonté ? Suis-je décidé à laisser Dieu accomplir en moi tout ce qui a été rendu Possible par la Rédemption ? Vais-je accepter que Jésus soit fait pour moi sanctification, et que la vie de Jésus se manifeste dans ma chair mortelle ?

Ne vous contentez pas de dire : « Comme je désire être sanctifié…. ». Ce n’est pas vrai, vous ne le désirez pas. Cessez de soupirer, et prenez l’affaire au sérieux. « Seigneur, tel que je suis, sans rien à moi, je viens. » Acceptez, avec une foi sincère, que Jésus-Christ devienne votre sanctification, et le miracle de la Rédemption s’accomplira en vous. Tout ce que Jésus a rendu possible m’est accordé comme un don gratuit du Dieu d’amour, à cause de l’œuvre qu’il a lui-même accomplie.

Jésus m’ayant sauvé et sanctifié, l’attitude que je dois avoir est celle d’une humble et profonde sainteté. Une sainteté orgueilleuse n’est pas la sainteté. Cette sainteté a sa source dans une sincère repentance, et dans un sentiment de honte et de déchéance inexprimable, mais en même temps je fais la merveilleuse découverte que l’amour de Dieu a fait irruption dans mes ténèbres. Alors que je ne me souciais pas de lui, il a tout accompli pour mon salut et ma sanctification (voir Romains 5 :8). Il n’est pas étonnant que Paul dise : « Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ.»

La sanctification m’unit à Christ, et par lui à Dieu, et c’est l’expiation qui produit toutes ces merveilles. Ne prenez jamais l’effet pour la cause. L’effet en moi, c’est l’obéissance, le service, la prière, qui résultent de ma reconnaissance pour la sanctification opérée en moi grâce à l’expiation.



lundi 20 octobre 2025

Je ne fête pas Halloween.


 Pourquoi je ne fête pas Halloween.

Par le Rt. Rev. Serge Burglé



En qualité de chrétiens, nous devrions ne pas fêter Halloween.

La fête d’Halloween, si tant est qu’on puisse la qualifier de fête, vient du paganisme celtique (surtout d’Irlande et d’Ecosse). Elle était une fête de la fin des récoltes et de l’entrée dans l’hiver, ce qui est courant dans le paganisme antique. Mais elle était aussi une fête des morts, sous la forme de « revenants » et, par assimilation, une fête des mauvais esprits et des personnages mythologiques, tels que les fées. Il y avait à cette occasion des feux de joie et il est possible qu’il y ait eu aussi des sacrifices humains. Elle durait 4 jours, mais le plus important était le 1er jour : or celui-ci coïncidera, à partir du 8ème siècle après Jésus-Christ,  avec les vigiles de la Toussaint, c’est-à-dire le 31 octobre au soir. D’où son nom de Halloween, « veille de tous les Saints ».

Puis cette fête sera implantée en Amérique, surtout à partir du 19ème siècle, avec l’arrivée massive aux Etats-Unis d’immigrés irlandais. Et depuis une vingtaine d’années, on essaye de l’implanter en France, pour des raisons essentiellement commerciales. Mais je pense que l’activité des esprits sous-Ciel et la déchristianisation de notre pays n’y sont pas étrangers.

Que faut-il en penser sur le fond ? Basons-nous sur la phrase du Seigneur : « On juge l’arbre à ses fruits ».

D’abord, il faut rappeler que le paganisme, qui est vu souvent à notre époque sous un angle culturel, sympathique, était une horreur spirituelle et morale. Il consistait  à adorer des idoles, qui étaient des démons, comme l’enseigne le Christ Lui-même (Il qualifie « Beelzeboul », l’antique divinité phénicienne, de « prince des démons », c’est-à-dire de Satan, dans l’Evangile de Saint Mathieu, 12 :24), à accomplir des sacrifices sanglants (à l’origine humains, puis animaux) et à pratiquer la magie et la sorcellerie. On ne se rend plus compte à notre époque que le Christ nous a délivré de l’emprise des démons, qui était terrible.

Dans les manifestations d’Halloween, on se déguise en tout ce qui peut rappeler la mort, la laideur et de la peur : en squelettes, en personnages horribles qui font peur, en sorciers ou sorcières… Mais, la mort est une horreur, qui n’a pas été voulue par Dieu. La laideur et la peur viennent exclusivement du monde enférique, car Dieu est beau. Dieu est la beauté suprême et tout ce qu’Il a créé est beau, et Il est celui qui rassure toujours et met en confiance. La peur est l’arme des démons, car elle permet d’avoir de l’emprise sur les êtres, tandis que Dieu libère toujours. Ceux qui se déguisent en personnages horribles et ridicules oublient que les démons s’efforcent de défigurer l’Homme, parce qu’il est l’image de Dieu et qu’ils en sont jaloux.

Quant à la sorcellerie, elle est une abomination : elle a toujours pour but d’obliger quelqu’un à faire ce qu’il ne veut pas ou de l’empêcher de faire ce qu’il veut. Elle asservit les êtres, les emprisonne, les mutile et peut même les détruire. Il n’y a pas de bonne magie : toute magie vient d’en bas. Et tout cela se passe dans l’obscurité, avec de la fumée, des toiles d’araignée et des araignées…Mais qui aimerait vivre dans l’obscurité, au milieu des araignées ? Aucun être humain normal ne peut réellement prendre plaisir à ces choses-là, à la laideur, à la peur, à la méchanceté. C’est un leurre de croire que cela puisse être agréable. Si ceux qui le disent se trouvaient réellement dans les situations qu’ils simulent, ils « pleureraient et grinceraient des dents », comme le dit l’Ecriture. L’Enfer ne peut pas être agréable : il est le contraire du Royaume de Dieu, le contraire du « Jardin des délices ».

Il faut refuser cela, dénoncer cette imposture et cette stupidité. Il y a un saint qui nous a montré l’exemple, c’est St Jean de San Francisco et Shanghaï. Il a lutté fortement contre cette pseudo-tradition dans le milieu américano-russe de San Francisco. La veille du 1er novembre 1964, constatant qu’il n’y avait personne aux vigiles  du jour où l’on devait canoniser St Jean de Cronstadt (cause pour laquelle il s’était battu), il fit irruption dans un lieu où il y avait un grand bal « costumé » pour la fête d’Halloween et fit le tour de la salle en regardant bien les gens, sans dire un mot. Tous étaient pétrifiés, et ils eurent honte.

Cette pseudo-fête est exactement le contraire de celle de la Toussaint, associée à celle des défunts. A la Toussaint, nous fêtons les hommes qui, par leur martyre ou leur ascèse, sont parvenus au but de la vie, à savoir devenir ressemblants à Dieu, ceux qui sont « devenus des dieux par la grâce », c’est-à-dire qui sont déifiés. Et le jour des Défunts, nous prions pour que nos défunts achèvent dans leur chemin céleste ce qu’ils ont commencé dans leur chemin terrestre, à savoir  « parvenir à la gloire du Royaume céleste ». Tandis que les tenants d’Halloween, eux, sont centrés sur la mort  et le royaume des morts, en oubliant que le Christ est ressuscité  et qu’Il a vaincu la mort. Nous fêtons ceux qui jouissent de la béatitude et de la vie éternelle, eux se satisfont que  leurs ancêtres soient couchés dans la mort, en compagnie des démons. Ce sont deux chemins antagonistes.

Si vous voyez des enfants sonner à votre porte, déguisés en squelettes, en sorciers ou en diables, pour vous réclamer des bonbons, ayez l’audace de dire : je n’aime pas la mort, je préfère la vie. Christ est ressuscité !


vendredi 17 octobre 2025

Le message essentiel du missionnaire.

 


Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. (1 Jean 2 :2).

Le centre du message du missionnaire, c’est « Jésus est l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde ». Considérez n’importe quel autre aspect de l’œuvre du Christ. Que ce soit la guérison des corps, le salut ou la sanctification, il faut des conditions particulières pour les saisir.

Mais la proclamation « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » n’implique aucune condition. Le témoin de Jésus est tout pénétré de cette révélation et annonce la valeur immense de l’œuvre expiatoire de Jésus-Christ pour nos péchés.

Le centre du message du salut n’est pas la douceur de Jésus-Christ, ni sa bonté, ni le fait qu’il révèle Dieu comme Père : c’est son oeuvre accomplie pour la rémission des péchés. Cette œuvre-là a une portée infinie. Un tel message ne connaît aucune frontière politique et ne tient pas compte des particularités nationales ou individuelles. Il s’adresse à tous les hommes. Lorsque le Saint-Esprit agit en moi, il ne prend pas en considération mes préférences ; il m’unit au Seigneur Jésus-Christ.

Un missionnaire est un homme lié et attaché à son Seigneur et Maître. Il n’a pas à proclamer son propre point de vue, mais à annoncer l’Agneau de Dieu. Il est certes plus facile d’appartenir à un groupe où l’on raconte « ce que Jésus-Christ a fait pour moi », ou bien d’être un partisan fervent de la guérison par la foi, d’un aspect particulier de la sanctification ou du baptême du Saint-Esprit. Paul n’a pas dit : « Malheur à moi, si je ne dis pas ce que Christ a fait pour moi ! », mais, « Malheur à moi si je n’annonce pas la Bonne Nouvelle ! ». Et la Bonne Nouvelle, c’est : « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ».