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vendredi 30 mai 2025

Une révélation parfaite.

 


En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien. (Jean 16 :23).

« En ce jour-là. », c’est-à-dire quand le Sauveur glorifié nous aura fait entrer dans la communion du Père.

Jusqu’à ce moment-là, vous avez bien des questions à me poser. Mais, une fois que vous êtes dans la communion de Dieu, les questions s’évanouissent. Il n’en reste plus. Votre vie s’est transformée parce qu’elle s’est identifiée à celle du Christ ressuscité, et vous êtes en parfait accord avec les desseins de Dieu. Peut-on vraiment dire cela de vous ? Mais pourquoi pas ?

Il peut y avoir une foule de choses qui restent obscures pour votre intelligence, mais elles n’ont pas à intervenir entre votre cœur et Dieu. « Ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien. » A quoi bon poser des questions, puisque vous savez que Dieu arrangera toutes choses pour que sa volonté se réalise de point en point. Votre cœur ne se trouble point, puisque vous vous confiez en Jésus. Si vous rencontrez quelque difficulté quelque obstacle à votre foi, n’en cherchez pas la solution dans votre intelligence, mais bien dans vos dispositions intérieures, c’est là qu’il y a quelque chose à corriger. Quand vous serez parfaitement disposé à vous soumettre à Jésus, votre intelligence y verra parfaitement clair, vous serez tout près de Dieu, comme l’enfant qui tient la main de son père, et ce jour-là vous n’aurez plus de questions à poser.



samedi 24 mai 2025

La vie avec Dieu.

 


Je te prie.., afin que tous soient un. Comme tu es en moi, Père, et moi en toi, qu’eux aussi soient en nous. (Jean 17 :21).

Si vous traversez une épreuve où vous vous sentez seul, lisez ce chapitre 17 de l’Évangile de Jean.

Vous y verrez l’explication de votre épreuve. Jésus a demandé à Dieu que vous puissiez être uni au Père comme il l’est lui-même. Vous efforcez-vous de rendre possible à Dieu l’exaucement de cette prière, ou bien votre vie a-t-elle un autre but ? Depuis que vous êtes disciple de Jésus, votre vie ne vous appartient plus comme auparavant.

Le but que Dieu poursuit n’est pas proprement l’exaucement de nos prières, mais par nos prières, nous apprenons à discerner la pensée de Dieu à notre égard, celle qui nous est révélée dans ce chapitre 17 de Jean. Dieu ne peut pas ne pas exaucer la prière de Jésus: « Qu’ils soient un, comme nous sommes un. » En sommes-nous là ?

Dieu ne se préoccupe pas de nos projets. Il ne nous demande pas si nous voulons traverser telle ou telle épreuve. Il permet qu’elle ait lieu pour réaliser son but à Lui. Les épreuves que nous traversons nous rendent meilleurs, plus dignes de Dieu ou, au contraire, elles nous aigrissent et elles accroissent notre égoïsme. Elles font de nous des démons ou des saints, suivant l’attitude que nous avons à l’égard de Dieu. Si nous savons dire : « Que ta volonté soit faite », nous recevons la consolation incomparable de comprendre que Dieu, notre Père, travaille en nous selon sa sagesse. Rien ne peut plus nous abattre, nous dessécher le cœur. Jésus a demandé pour nous la même union qui existe entre lui et son Père. Nous en sommes bien loin, du moins la plupart d’entre nous, mais cette prière de Jésus ne peut pas ne pas être exaucée.



vendredi 16 mai 2025

Une bonne conscience.

 


Une conscience irréprochable devant Dieu et devant les hommes. (Actes 24 :16).

Les commandements de Dieu sont difficiles, mais dès que nous Lui obéissons, ils deviennent divinement faciles.

La conscience est cette faculté supérieure de la nature humaine qui me révèle les plus hautes réalités spirituelles, et aussi ce qu’elles réclament de moi. C’est l’oeil de mon âme, qui regarde vers Dieu, ou alors vers ce qu’elle considère comme l’idéal suprême. C’est pourquoi la conscience ne parle pas à tous le même langage. Si j’ai l’habitude de regarder Dieu en face, de toute mon âme, la conscience m’indiquera toujours quelle est la loi de Dieu, et ce que je dois faire pour lui obéir. Mais suis-je disposé à toujours lui obéir ? Il me faut garder ma conscience si sensible qu’elle m’évite tout faux pas. Il me faut vivre dans une communion si parfaite avec le Fils de Dieu, que dans chaque circonstance nouvelle ma conscience est ravivée et que je discerne à l’instant cette volonté de Dieu qui est toujours si « bonne, agréable et parfaite ».

Dieu fait notre éducation jusque dans le plus petit détail.

Mon oreille est-elle exercée à percevoir le plus léger murmure de l’Esprit ? « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu. »

Sa voix n’est pas celle du tonnerre : elle est si douce qu’il est facile de la négliger. Pour garder notre conscience toujours sensible, il n’y a qu’un moyen : c’est d’être toujours entièrement sincère avec Dieu. Dès que votre conscience parle, obéissez. Ne discutez pas avec Dieu. Gardez-vous, par la moindre complaisance pour le mal, de ternir si peu que ce soit votre vision de Dieu.


vendredi 9 mai 2025

Présenter Dieu.

 


Le temps du jugement est venu : il commencera par la maison de Dieu. (1 Pierre 4 :17).

Le serviteur de Dieu ne doit jamais oublier que le salut est une pensée de Dieu, et non de l’homme. Le salut est donc un mystère insondable et non pas une impression que nous éprouvons. Cette impression est simplement l’effet que le salut produit dans notre pensée. Ce n’est pas ce que nous éprouvons que nous devons prêcher, mais la grande Bonne Nouvelle qui est une pensée de Dieu. Nous n’avons pas à prêcher un procédé pour éviter l’enfer, ni pour vivre moralement : nous avons à prêcher l’Évangile de Dieu.

Dans l’enseignement de Jésus-Christ, nous voyons sans cesse le jugement de Dieu, qui est la manifestation de l’amour de Dieu. Ne vous apitoyez, jamais sur une âme qui rencontre des difficultés pour aller à Dieu : ce n’est pas, ce n’est jamais la faute de Dieu. Ce n’est pas à nous de découvrir la cause de ces difficultés. Nous devons simplement présenter à cette âme la vérité divine de telle sorte que l’Esprit de Dieu lui fasse voir ce qui en elle est fautif. La marque la plus sûre que notre prédication est ce qu’elle doit être, c’est qu’elle évoque pour chaque âme le jugement. L’Esprit de Dieu fait rentrer chacun de nous en lui-même.

Si Jésus nous donnait jamais un ordre qu’Il ne pourrait pas nous rendre capables d’accomplir, Il serait un menteur. Et si nous refusons d’obéir, sous prétexte d’incapacité, nous accusons Dieu de n’avoir pas tenu compte de ce dont nous étions capables. Il faut que la puissance de Dieu détruise en nous toute confiance en nous-mêmes. C’est dans notre faiblesse et notre dépendance totale que la puissance infinie de l’Esprit de Dieu se manifestera.


vendredi 2 mai 2025

Cet amour si difficile......

 


L’amour est magnanime, il est bienveillant… il ne soupçonne pas le mal… Il supporte tout, il est toute confiance, toute espérance, toute patience. (I Corinthiens 13 :4-7).

L’amour véritable n’a rien de prémédité, il coule de source, il se manifeste de cent manières merveilleuses. Il n’a rien d’un calcul mathématique. Nous ne pouvons pas dire : « Maintenant je vais tout supporter, ne jamais soupçonner le mal. ».

Ce qui caractérise l’amour, c’est sa spontanéité.

Nous n’avons pas besoin d’ériger devant nous tous les commandements de Jésus. Mais, quand son Esprit est libre de se déployer en nous, nous observons tous ses commandements sans même nous en rendre compte. Il arrive qu’après coup nous sommes surpris nous-mêmes d’avoir eu, en telle occasion, un sentiment si désintéressé, si peu égoïste. Le véritable amour, comme tout ce qui appartient à la vie de Dieu en nous, on ne s’en rend pas compte sur le moment, mais seulement après coup.

La source de l’amour est en Dieu, et non pas en nous. Notre cœur naturel est incapable de produire l’amour, il faut qu’il nous vienne d’en haut.

Quand nous faisons des efforts pour prouver à Dieu que nous l’aimons, c’est le signe certain que nous ne l’aimons pas. La preuve de notre amour, c’est son absolue spontanéité. En regardant en arrière, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi nous avons fait telle ou telle chose, c’est l’amour qui nous a entraînés.

« L’amour est versé abondamment dans nos cœurs par l’Esprit que Dieu nous a donné. » (Romains 5 :5).



vendredi 25 avril 2025

Humble dans le service.

 


Nous sommes ouvriers avec Dieu. (1 Corinthiens 3:9).

Méfie-toi de tout travail pour Dieu qui te détourne de concentrer sur Lui ta pensée.

Il y a beaucoup de chrétiens qui font de leur travail leur idole. Le travailleur ne doit s’inquiéter que de sa communion permanente avec Dieu, et tout le reste, toute son activité, toute sa pensée, il doit ne s’en faire aucun souci, comme un enfant respectueux et docile du Père céleste. Sans cela, il risque fort de se laisser déborder et même écraser par son travail. Il ne peut plus jouir de la vie. Il est trop accablé pour que la bénédiction de Dieu puisse se poser sur lui. Mais d’autre part, si l’on sait concentrer toute son âme en Dieu, Dieu dirige pour nous tout le reste et harmonieusement.

Vous ne sentez plus peser sur vous la responsabilité de votre travail. Vous ne vous sentez plus responsable que d’une chose, c’est le maintien intégral de votre communion intime et de votre collaboration avec Dieu. La sanctification produit en nous une liberté totale, celle de l’enfant. Mais, rappelez-vous que cette liberté vous est accordée uniquement pour que vous puissiez vous consacrer sans relâche à votre « divin collaborateur ».

Ce n’est pas à nous de décider où nous voulons aller, ni de savoir à quoi nous pouvons être utiles. C’est Dieu qui arrange tout pour nous. Partout où il nous place, notre rôle est de Lui être entièrement dévoué dans ce travail particulier.

« Tout ce que ta main peut faire, fais-le avec ta force. »



mardi 15 avril 2025

Message Pâques 2025.

 


Le Seigneur Jésus est ressuscité. En vérité, il est vraiment ressuscité ! Alléluia ! Aujourd’hui est un jour de joie et de célébration.

Nous parlons de joie et de bonheur, nous parlons de lumière et d’espoir, nous disons que nous croyons en la Vie.

Il semble difficile de prononcer cette expression. Il est complexe de crier aujourd’hui la joie du Ressuscité. Il est vrai que le monde semble être ému, angoissé, désespéré. Et pourtant, nous, les croyants, disons aujourd’hui : « Joyeuses Pâques ! ». Nous parlons de joie et de bonheur, nous parlons de lumière et d’espoir, nous disons que nous croyons en la Vie.

Il est vrai qu’il y a des craintes, des peurs, des angoisses. Il est vrai que la maladie nous entoure et que la mort frappe à la porte près de nous. Et, malgré cela, nous continuons à croire, à faire confiance, à espérer.

Que signifie pour nous aujourd’hui célébrer le triomphe de Jésus sur la mort ? Quelle valeur peut avoir la bonne nouvelle de la résurrection à ce stade ? Quel sens pouvons-nous donner à ce que l’humanité vit aujourd’hui ?

Nous avons vécu une semaine sainte différente de toutes celles que nous avons connues au cours de notre vie. Il est vrai que nous n’avons pas été physiquement avec des personnes et, néanmoins, c’est un sentiment général, rarement nous avons vécu aussi intensément des moments de prière, de réflexion, de méditation et de contemplation du mystère de la Passion, de la mort et de la résurrection.

Nous avons partagé d’innombrables textes, images, vidéos, moments de prière, de rencontres, de prières communes. Nous nous sommes unis dans la prière, devant nos écrans, à d’innombrables croyants de toutes les parties du monde pour accompagner les célébrations pascales. Nous avons été émus par l’austérité, le silence et la beauté ineffable et sublime des cérémonies sereines et profondes.

Ce fut un temps de grâce et de miséricorde. Nous avons pu, dans le calme et la tranquillité de nos maisons, donner un sens à quelques jours différents qui nous ont permis de vivre et de célébrer notre foi en Christ dans un autre environnement et dans d’autres conditions.

En plus de tout ce qui se passe et qui nous atteint par les moyens de communication merveilleux et bénis, par la technologie et les outils numériques, nous avons également pu admirer l’intense sens de la solidarité et du service de tant de personnes qui, dans les centres de santé, les hôpitaux et les cliniques, se consacrent solidairement à l’accompagnement des malades, à la consolation de la souffrance, au meilleur service possible, au milieu du chaos et de la confusion, au milieu de l’impuissance et de l’abondante demande d’attention. Ce sont tous des travailleurs de la santé qui deviennent la présence compatissante et miséricordieuse de Dieu pour ceux qui en ont besoin.

Et, avec eux, les serviteurs silencieux : les agriculteurs qui récoltent et permettent à la nourriture d’atteindre les tables ; les transporteurs, les intermédiaires, pas toujours aussi solidaires, il est vrai, mais qui nous permettent d’avoir, malgré tout, des moyens de subsistance et de nutrition et bien d’autres choses dont nous avons besoin en ces temps.

Les travailleurs de la communication méritent d’être reconnus. Nous n’avons jamais été aussi bien informés (parfois, peut-être trop) et nous n’avons jamais eu sous les yeux et les oreilles la possibilité de partager les mêmes douleurs et les mêmes soucis.

Tout cela, au milieu de nos célébrations de la foi.

Par conséquent, alors que nous partageons maintenant cette célébration pascale, permettons au Seigneur d’éclairer, d’encourager et d’aider notre vie et nos circonstances.

Nous avons entendu la Parole de Dieu écrite et proclamée pour nourrir notre esprit et illuminer le chemin que nous parcourons. Jésus, qui était de condition divine et voulait devenir comme n’importe quel homme, le dernier des humains, méprisé, humilié et martyrisé, est arrivé au bout. Il a partagé la douleur et la mort. Il a été enterré et a atteint la réalité de ce destin qui est inattaquable pour les vivants sur terre. Mais Dieu l’a conduit à la plénitude de l’existence et a montré, en le ressuscitant, que la vie vécue dans l’amour, la solidarité et le service est une vie pleine de sens.

Pierre, au début de la prédication apostolique et à l’origine du départ de la bonne nouvelle du judaïsme originel vers d’autres réalités et contextes, n’hésite pas à affirmer la certitude que Jésus, le Christ, est vivant et ressuscité. C’est la première annonce fondamentale : que Dieu a ressuscité Jésus et que lui, le Ressuscité, est vivant et actif. Notre foi y naît et de là se nourrit notre espérance. L’être humain atteint la vocation et le destin définitifs : il est devenu totalement semblable à Dieu. Il participe à la même existence éternelle.

Les récits des évangiles sur les premières expériences de rencontre avec le Ressuscité nous aident à reconnaître ce que cela signifiait pour chaque croyant en Jésus de savoir qu’il est maintenant vivant et qu’il nous accompagne. Tout au long de la semaine, pendant l’Octave de Pâques, nous pourrons méditer et contempler les différentes façons dont les expériences des disciples de Jésus ont été exprimées à travers les histoires que nous appelons apparitions.

Laissez la Parole grandir en nous et avec nous. Savourons-la, surtout en ce moment, dans la paix et la tranquillité et permettons-la d’atteindre le cœur de chacun d’entre nous avec le message que le Seigneur veut nous communiquer.

Permettez-moi de faire une brève réflexion : les pèlerins attristés, vers Emmaüs, contemplons-les comme un couple marié qui vivait l’espoir de temps meilleurs et qui avait mis ses espoirs et ses soucis à la suite du prophète de Nazareth. Mais la prison, la condamnation et le meurtre s’ensuivent. Tout s’est effondré. Il n’y a pas d’horizon, pas d’avenir en vue. Il s’agit maintenant de revenir à la routine quotidienne et à l’insignifiance, avec un fardeau plus lourd de désolation et de découragement.

Regardons notre monde d’aujourd’hui sous cet angle. Et, découvrons encore une fois, le marcheur qui s’approche, l’étranger ressuscité qui se tient à côté de nous et commence à éveiller un sens. Les cœurs perdent leur mélancolie et leur nostalgie et commencent à ressentir la chaleur qui vient avec le réconfort d’une parole qui illumine et un résultat qui est rendu possible par le désir du compagnon de rester : « Reste avec nous parce que les ténèbres arrivent ». Et, dans l’intimité du foyer, autour de la table, la fraction du pain ouvre pleinement la nouvelle lumière : ils reconnaissent qu’elle est avec eux depuis toujours. Il n’y a plus de tristesse, il n’y a plus de douleur, il est ressuscité, il est vivant ! Et cette expérience doit être partagée. Peu importe la fatigue ou la longueur du voyage de retour, nous devons retourner dans la communauté pour vivre ensemble la joie d’une nouvelle vie. C’est un parallèle possible pour nous aujourd’hui.

Nous pourrions continuer à méditer, mais je préfère vous inviter à poursuivre, dans les jours qui suivent, la réflexion et la contemplation. Pour que ce soit le Seigneur ressuscité qui inspire de nouvelles façons de vivre et d’entrer en relation, de partager et de regarder ce qui vaut vraiment la peine.

Ne perdons pas espoir. Le Ressuscité est avec nous et est de notre côté. Amen.



jeudi 10 avril 2025

Des regrets...

 


Oh ! Si tu avais su reconnaître toi aussi, au moins en ce jour, ce qui aurait pu t’assurer la paix ! Mais tout cela maintenant est caché à tes yeux. (Luc 19:42).

Jésus était entré en triomphe à Jérusalem. La ville avait été secouée jusqu’en ses fondements. Mais elle cachait dans ses flancs un sanctuaire étrange, l’orgueil et la suffisance des Pharisiens, et ce n’était qu’un sépulcre blanchi.

Qu’est-ce donc qui m’aveugle, moi aussi, en ce jour ? Quelle est la secrète idole qui occupe mon cœur ? Bien des fois, Dieu a voulu la renverser, mais j’ai tenu bon, obstinément. L’idole est toujours là. Je ne sais pas reconnaître ce qui pourrait m’assurer la paix, C’est une terrible chose d’être en présence du salut, que nous rejetions l’Esprit de Dieu et que nous aggravions notre culpabilité.

« Si tu avais su ! » Oh ! le dernier appel de Dieu ! Oh ! les pleurs de Jésus ! Dieu nous rend responsables parce que nous n’avons pas su reconnaître le salut qu’il nous offrait. Et pourquoi ? parce que nous avons maintenu en nous l’idole. Ce qui aurait pu être et qui n’a pas été tristesse infinie. Dieu n’ouvre jamais les portes que nous avons fermées. Il en ouvre d’autres, mais Il nous rappelle qu’il y a en nous des portes fermées par notre faute, des obstacles, des souillures qui n’auraient jamais dû y être. Que ce rappel ne nous effraie pas. Le souvenir de nos manquements est un instrument dont Dieu se sert pour nous châtier, mais aussi pour nous avertir, pour nous corriger, pour nous redresser. Ce qui aurait pu être devient entre Ses mains le germe fécond de ce qui sera. Dieu nous cultive.




vendredi 28 mars 2025

L'émotion du coeur.

 


Notre cœur n’était-il pas tout brûlant au dedans de nous ? (Luc 24:32).

Savons-nous ce que c’est que d’avoir le cœur brûlant ?

Quand Jésus nous apparaît soudain, c’est un incendie qui éclate et nous avons des visions merveilleuses. Savons-nous garder en nous cet enthousiasme qui triomphera de tout ? Mais, la banalité des tâches quotidiennes et la banalité de ceux qui nous entourent, tout cela refroidit notre enthousiasme si nous n’avons pas trouvé le secret pour vine dans la communion de Jésus.

Beaucoup de nos tourments, à nous chrétiens, viennent non pas proprement de notre péché, mais de notre ignorance des lois qui régissent notre nature. Par exemple, le seul moyen que nous avons de nous rendre compte si nous devons, oui ou non, donner libre cours à une émotion, c’est de voir clairement où elle nous amène.

Si elle aboutit à ce qui est coupable aux yeux de Dieu, coupez court. Mais prenez garde. Si c’est une émotion suscitée par l’Esprit de Dieu, et que vous ne lui donniez pas libre carrière, elle se réfugiera dans une région inférieure de votre pensée. C’est ainsi que se forme en nous la sentimentalité.

Plus l’émotion est noble, plus elle est élevée, et plus sa corruption sera basse. Si l’Esprit de Dieu vous a remué, allez de l’avant sur tous les points, de manière à ne pouvoir plus reculer, mais sans vous inquiéter des conséquences. Nous ne pouvons pas rester sur la montagne de la transfiguration, mais il faut obéir à l’inspiration que nous y avons reçue ; il faut agir.

« Nous ne pouvons pas allumer comme, nous voulons le feu qui brûle notre cœur. L’Esprit du ciel souffle où Il veut, Et notre âme est pour nous mystère. Mais les devoirs que nous révèlent les heures claires peuvent s’accomplir dans les heures les plus sombres. »



vendredi 14 mars 2025

La vision du Divin.



Je ne voulus pas désobéir à la vision céleste. (Actes 26 :19.)

Lorsque nous perdons la vision de Dieu, c’est que notre âme s’est transformée en une outre percée. Si notre foi ne se traduit pas en activité pratique, la vision s’évanouit. Obéir à la vision céleste, c’est nous donner tout entiers, pour qu’Il règne, c’est maintenir la vision toujours sous nos yeux. Il ne s’agit pas seulement durant nos prières ou nos réunions religieuses, mais pendant les soixante secondes de toutes nos minutes.

« Si elle tarde, attends-la ». Ce n’est pas à nous d’accomplir la vision. C’est à nous d’attendre, fidèlement, jusqu’à ce qu’elle s’accomplisse. Mais, une fois plongés dans la vie pratique, nous oublions ce que nous avions vu. Au début, la vision semblait nous suffire, nous ne savions pas attendre qu’elle s’accomplît. Nous nous sommes jetés dans l’activité concrète, et quand la vision s’est accomplie, cela nous a échappé. Savoir attendre que la vision s’accomplisse, c’est la preuve que nous sommes fidèles à Dieu. La vie de notre âme est en danger quand nous ne savons pas attendre, absorbés que nous sommes par le travail pratique.

Dieu nous sème dans la tempête. Serez-vous une graine stérile ? Cela dépend de votre fidélité à la lumière que vous avez reçue. C’est Dieu qui doit vous semer, vous projeter au bon endroit. Si vous voulez choisir vous-même votre endroit, vous serez une graine stérile. Si Dieu vous sème, vous porterez du fruit.


samedi 1 mars 2025

La tenacité dans la foi.

 


Arrêtez, et sachez que moi, je suis Dieu ! (Psaume 46 :11).

La ténacité, c’est plus que l’endurance. C’est l’endurance combinée avec la certitude absolue que ce que nous attendons va se produire. La ténacité n’est pas seulement le fait de s’accrocher ou de se suspendre à quelqu’un ou à quelque chose, ce qui peut n’être que la crainte de se laisser tomber par faiblesse. La ténacité, c’est l’effort intense d’un soldat qui n’admet pas que son chef puisse être vaincu.

Un disciple de Jésus-Christ n’est pas dominé par la crainte d’aller en enfer. Ce qu’il craint par-dessus tout c’est que son Maître ne triomphe pas, et que les grandes causes pour lesquelles il a lutté : le pardon, la justice, la concorde, l’amour, ne parviennent pas à l’emporter à la fin.

On dirait tellement à voir ce qui se passe, que ce ne sont là que des feux follets. C’est le moment de faire appel à la ténacité. Au lieu de nous accrocher à Dieu sans rien faire pour Lui, travaillons avec résolution avec la certitude que Dieu ne sera pas vaincu.

Si nos espérances ne sont pas encore, à l’heure qu’il est, accomplies, cela prouve qu’elles sont en train d’être purifiées. Aucun idéal conçu par l’esprit humain qui ne doive s’accomplir un jour. Un des efforts les plus difficiles que nous ayons à faire en cette vie est l’effort pour attendre que Dieu accomplisse ce que nous espérons.

« Parce que tu as gardé la Parole de ma patience. » (Apocalypse 3 :10)



samedi 15 février 2025

Gardien de mon Frère.

 

Aucun de vous ne vit pour lui-même. (Romains 14 :7).


La pensée vous est-elle jamais venue que vous portez devant Dieu la responsabilité d’autres âmes que la vôtre ?

Par exemple, chaque fois que je m’éloigne de Dieu dans ma vie personnelle, tous en souffrent autour de moi. Nous sommes liés les uns aux autres. « Quand un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui. »

Quand vous vous laissez aller à l’égoïsme, à la négligence, au désordre, à l’indifférence, à l’endurcissement spirituel, tout votre entourage en pâtit. Mais, direz-vous, c’est la perfection que vous réclamez. Qui peut réaliser un tel idéal ?” Je réponds : Dieu seul, car de Lui viendra toute notre puissance.

« Vous serez mes témoins. »

Qui de nous est prêt à dépenser pour Jésus-Christ tout ce qu’il possède d’énergie nerveuse, d’énergie morale, d’énergie spirituelle ? Il faut cela pourtant pour être son témoin. Cela ne se fait pas d’un seul coup. Soyez patients envers vous-même.

Pourquoi Dieu nous a-t-il placés sur la terre ? Pour être sauvés et sanctifiés ? Non, mais pour besogner à sa besogne.

Suis-je prêt à être, à son service, le pain rompu, le vin répandu ?

A tout perdre, à tous les points de vue, sauf un seul : que j’amène comme je le pourrai des âmes à servir à leur tour Jésus-Christ. Ma vie, en tant qu’elle est au service de Dieu, c’est la seule façon que j’aie de remercier Dieu pour le salut incomparable qu’Il m’a donné.

Rappelez-vous que n’importe qui d’entre nous peut très bien être mis de côté, comme une pièce fausse « …de peur qu’après avoir prêché aux autres, dit Paul, je ne sois moi-même rejeté ».



vendredi 31 janvier 2025

A l'écoute de Dieu.

 


Samuel n’osait pas raconter la vision à Eli. (1 Samuel 3:15).

Il est rare que Dieu nous parle d’une façon qui nous émeuve fortement. Souvent nous nous méprenons sur ce qu’il veut nous dire et nous disons : « Est-ce bien la voix de Dieu ? ».

Isaïe nous dit que la main de l’Éternel l’a saisi. Il s’agit là de tout ce qui nous arrive, et qui pèse sur nous. Rien ne nous arrive qui ne soit un message de Dieu lui-même. Savons-nous percevoir Sa voix dans tout ce qui est, aux yeux des hommes, accidentel ?

Apprenez à dire en toute circonstance : « Parle, Seigneur » et votre vie sera un enchantement. Dites : « Parle, Seigneur », mais prenez le temps d’entendre Sa réponse. Les corrections que Dieu nous envoie ne sont pas seulement une discipline, elles sont là pour nous amener à dire : « Parle, Seigneur. » Dieu ne vous a-t-il jamais parlé, par tel ou tel verset ? En écoutant mieux, notre oreille s’exerce, et peu à peu, comme Jésus, nous entendrons Dieu sans cesse.

Oserons-nous dire à Eli, c’est-à-dire à ceux que nous vénérons le plus, le message que Dieu nous a transmis ? Nous nous érigeons nous-mêmes en providence. Nous voulons épargner à Eli ce qui pourrait le troubler. Dieu n’ordonne pas à Samuel d’aller raconter sa vision à Eli. Il fallait qu’il en prenne lui-même l’initiative. En voulant épargner à autrui une souffrance, nous dressons un mur entre nous et Dieu. Nous assumons une terrible responsabilité en nous opposant à ce que le coupable se coupe la main droite ou s’arrache l’œil droit.

Quand Dieu vous indique Lui-même ce que vous avez à faire, ne consultez personne. Vous risqueriez trop de vous laisser guider par Satan.

« J’obéis aussitôt, dit Paul, sans consulter ni la chair ni le sang. »



dimanche 26 janvier 2025

Une direction à prendre.

 


Voici pourquoi je te suis apparu… (Actes 26 :16).

La vision de Paul sur le chemin de Damas n’était pas une extase passagère, mais bien une vision qui, s’imposant à lui, lui donnait un commandement précis.

Aussi Paul ajoute : « Je n’ai pas désobéi à la vision céleste. » Notre Seigneur lui dit au fond ceci : « J’aurai désormais la main haute sur toute ta vie : tu n’auras d’autre but, d’autre dessein, d’autre idéal que le mien. Car je t’ai choisi. »

Une fois nés de nouveau, nous ne pouvons manquer, si peu qu’il y ait en nous de vie spirituelle, d’avoir la vision de ce que Jésus nous demande d’être pour lui. Il est essentiel que nous apprenions à obéir à cette vision, et à ne pas déclarer que c’est impossible. Il ne suffit pas de savoir que Dieu a opéré le salut du monde, et que le Saint-Esprit peut me mettre au bénéfice de toute l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ. Il faut encore que je sois en rapport direct avec Lui.

Paul ne reçut pas une doctrine à proclamer, il fut mis en vivant contact avec la personne vivante et souveraine de Jésus-Christ. Le verset 16 est magnifiquement impératif : « Je t’ai apparu pour faire de toi mon serviteur… ». C’est le maître qui parle. Il s’agit uniquement d’une relation personnelle entre lui et son serviteur.

Paul n’était pas au service d’une cause, mais au service exclusif et absolu de Celui dont il disait : « Je résolus de ne rien savoir parmi vous sinon Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. »



samedi 11 janvier 2025

Quel sacrifice ?

 


Abraham bâtit l’autel.., et lia Isaac, son fils, sur l’autel. (Genèse 22 :9).

Le sacrifice d’Isaac est le symbole de l’erreur où nous tombons en nous imaginant que Dieu réclame de nous le sacrifice qui aboutit à la mort.

Dieu nous demande le sacrifice de nous-mêmes à travers la mort, qui nous rend capables, comme Jésus l’a fait, de sacrifier nos vies. Il ne faut pas dire : « Je suis prêt à marcher à la mort avec Toi», mais bien « Je suis prêt à m’unir à Ta mort rédemptrice, pour pouvoir ainsi offrir ma vie à Dieu. » Nous nous imaginons que Dieu nous demande de renoncer à une foule de choses. Dieu a voulu débarrasser Abraham de cette erreur. La discipline que Dieu nous impose dans notre vie quotidienne nous en délivre à notre tour. Dieu ne nous dit jamais de renoncer à quoi que ce soit, pour le plaisir d’y renoncer. Quand il nous ordonne de renoncer à quelque chose, c’est pour acquérir la seule chose qu’il vaille la peine de posséder, la communion avec Lui. Il s’agit avant tout de briser les liens qui font obstacle à cette vie. Une fois ces liens brisés, par l’union de notre âme à la mort de Jésus, notre communion avec Dieu devient assez intime pour pouvoir vraiment lui offrir notre vie en vivant sacrifice.

A quoi servirait-il que vous donniez à Dieu votre vie, si ce n’était que pour mourir ? Ce qu’il réclame de vous, c’est votre personne même, offerte en sacrifice vivant, c’est qu’il puisse disposer de toutes vos capacités, de toutes vos énergies, rachetées et sanctifiées par le sacrifice de Jésus.

Cela seul est agréable à Dieu.



vendredi 3 janvier 2025

2025 : marcher dans la foi !

 


Abraham… partit, sans savoir où il allait. (Hébreux 11 :8).


Vous souhaiteriez marcher par la foi. Voilà une bonne résolution pour la nouvelle année.

Avez-vous tout quitté, comme Abraham ? Dans ce cas, logiquement, vous ne pouvez rien répondre quand on vous demande ce que vous allez faire. Vous ne le savez pas, mais votre seule certitude, c’est que Dieu sait ce qu’Il fait. Examinez aujourd’hui votre attitude envers Dieu. Est-ce l’abandon total et la confiance entière ? S’il en est ainsi vous serez continuellement émerveillés, car vous ne savez pas où Dieu va vous conduire. Chaque matin, au réveil, vous allez au-devant de la journée, appuyés sur Dieu. « Ne vous inquiétez pas pour votre vie… ni pour votre corps… », ne vous inquiétez de rien avant de « partir » par la foi.

Si vous demandez à Dieu ce qu’il va faire, Il ne vous le dira jamais mais vous révélera qui Il est. Croyez-vous qu’Il est le Dieu des miracles ? Êtes-vous entièrement à Lui ? Alors rien ne pourra vous surprendre.

Il est bien le Dieu dont l’amour se révèle quand vous vous tenez tout près de Lui, mais vos soucis l’offensent. Abandonnez-lui toute votre existence et elle aura un charme ineffable qui réjouira Jésus. Apprenons à sortir de nous-mêmes, à abandonner convictions, doctrines et expériences, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien entre nous et Dieu.



lundi 23 décembre 2024

Message de Noël 2024.

 


La fête de Noël peut déclencher beaucoup d’émotions, d’élans de tendresse, de bons sentiments de réconciliations inattendues et de paix provisoire. C’est la fête la plus populaire, celle qui, remue le plus de personnes. Aucune date de l’année ne provoque un tel déplacement de familles, de cadeaux, de coutumes religieuses et profanes. Aucune célébration chrétienne n’a suscité autant de cantiques, dans toutes les langues et dans tous les styles musicaux. Aucun événement n’a été aussi souvent représenté par les grands maîtres de la peinture et de la sculpture.

Le jour de Noël, on voit des choses incroyables se passer : des frères et des sœurs se réconcilient, des gens aident les pauvres et les démunis, ils visitent des personnes seules qui sont découragées et qui souffrent de solitude. Les gens tendent la main aux parents délaissés, aux enfants abandonnés… Chacun de nous connaissons de ces exemples qui sont de véritables petits miracles.

Noël semble rappeler à notre monde de guerres, de pollution, de réchauffement, de destruction de la nature… à notre monde de souffrances, de batailles juridiques, de discordes politiques et sociales, qu’il existe une alternative à la haine, à la cupidité, à la corruption, à la violence. La vision d’un monde meilleur existe, et c’est cette vision que Dieu nous invite à célébrer en cette fête de Noël.

La nuit, le froid, la noirceur, le frimas sont des symboles du malheur et de l’injustice. Ce sont des images de nos problèmes familiaux, de nos problèmes de santé, de notre manque de communication, de nos relations frustrées. Célébrer Noël au coeur de la nuit, de la neige et du froid, c’est reconnaître que l’amour et la vie sont plus forts que toutes nos ténèbres et toutes nos méchancetés.

Au cœur de cette nuit de Noël, nous venons refaire le plein d’espérance. Cette fête nous parle de nouvelles possibilités, de projets à réaliser. Dieu nous propose une vision nouvelle.

À Bethléem, Dieu a été mal reçu. Luc nous dit «qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’auberge, ou dans la salle commune»… Marie et Joseph ont dû trouver une grotte ou une grange et Saint Jean écrit : «Dieu est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu» … mais il ajoute : «à ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir fils et filles de Dieu».

Il est vrai que le monde nous bouscule, que nous avons plein de choses à faire, comme les gens de Bethléem, et nous n’avons pas beaucoup de temps, pas beaucoup de place pour Dieu dans nos vies. Nous affichons souvent la pancarte «complet» à la porte de notre coeur. Tout est occupé par notre carrière, nos loisirs, nos sports, nos nombreuses activités. Mais à Noël, nous prenons une heure pour accueillir le Seigneur et pour partager notre désir de lui faire une toute petite place dans notre vie.

Pour nous, Noël, c’est plus que la fin de deux mois d’achats, c’est le début de quelque chose de neuf, c’est un nouveau départ. Le Seigneur frappe à notre porte pour que, pendant l’année qui vient, nous puissions l’accueillir à notre table et dans notre vie.

La nuit de Bethléem résonne d’une annonce merveilleuse : «Paix sur la terre à tous ceux et celles qui sont aimés de Dieu.» Tout le projet de Dieu se retrouve dans cette phrase. Et Jésus ajoute, dans l’évangile de Jean : «Je suis venu pour que vous ayez la vie et que vous l’ayez en abondance». Le Seigneur entre dans notre monde, devient l’un de nous pour nous inviter à créer un monde meilleur, un monde de fraternité et de paix, en commençant par nos familles, notre entourage, notre lieu de travail. Dieu n’est pas tellement intéressé à ce que nous avons fait dans le passé, à nos conneries, à nos mauvais coups. Ce qui l’intéresse c’est notre avenir.

La question qui nous est posée en cette fête de Noël est la suivante : «Qu’est-ce que moi je peux faire pour que la vie soit meilleure dans ma famille, avec mes voisins et amis, au travail…?» et non seulement en ce jour de Noël mais pendant toute l’année nouvelle qui va bientôt commencer.

L’enfant de la crèche nous rappelle que le plus beau cadeau que nous puissions faire en cette nuit de Noël, ce n’est pas un gadget électronique ou un beau chandail de laine, mais bien un pardon accordé, une caresse offerte, un temps de loisir partagé, une main tendue, un sourire échangé. Nos cadeaux, cette année, pourraient avoir la simplicité de la vie, de la fraternité et de l’amour... ce qui ne nous empêche pas d’offrir aussi des cadeaux électroniques, des vêtements de sport, des jouets d’enfants, des parfums haute-gamme, etc.

En cette nuit de Noël, nous nous joignons aux milliers de communautés chrétiennes à travers le monde. Et si, à la maison, sous l’arbre de Noël, nous avons une petite crèche, nous pouvons en profiter pour expliquer aux enfants et aux petits enfants que, pour chacun de nous, cette grande fête, la plus grande de l’année, est aussi une fête religieuse, une fête où Dieu est présent.

La Bonne Nouvelle ne vient pas du marchand de jouets, mais de notre Dieu qui est venu pour nous. Il nous accompagne tout au long de notre vie. Avec Lui nous pouvons reconstruire ce qui semblait ruiné, dévasté, détruit.

Noël c’est la grande fête de la joie et de l’espérance, c’est la fête qui nous invite à accepter Dieu dans nos vies et à retrousser nos manches pour rendre notre monde meilleur.

«Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, sur les habitants du sombre pays, une lumière a resplendi». (Isaïe 9, 1).

Joyeux Noël à tous.