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vendredi 28 mars 2025

L'émotion du coeur.

 


Notre cœur n’était-il pas tout brûlant au dedans de nous ? (Luc 24:32).

Savons-nous ce que c’est que d’avoir le cœur brûlant ?

Quand Jésus nous apparaît soudain, c’est un incendie qui éclate et nous avons des visions merveilleuses. Savons-nous garder en nous cet enthousiasme qui triomphera de tout ? Mais, la banalité des tâches quotidiennes et la banalité de ceux qui nous entourent, tout cela refroidit notre enthousiasme si nous n’avons pas trouvé le secret pour vine dans la communion de Jésus.

Beaucoup de nos tourments, à nous chrétiens, viennent non pas proprement de notre péché, mais de notre ignorance des lois qui régissent notre nature. Par exemple, le seul moyen que nous avons de nous rendre compte si nous devons, oui ou non, donner libre cours à une émotion, c’est de voir clairement où elle nous amène.

Si elle aboutit à ce qui est coupable aux yeux de Dieu, coupez court. Mais prenez garde. Si c’est une émotion suscitée par l’Esprit de Dieu, et que vous ne lui donniez pas libre carrière, elle se réfugiera dans une région inférieure de votre pensée. C’est ainsi que se forme en nous la sentimentalité.

Plus l’émotion est noble, plus elle est élevée, et plus sa corruption sera basse. Si l’Esprit de Dieu vous a remué, allez de l’avant sur tous les points, de manière à ne pouvoir plus reculer, mais sans vous inquiéter des conséquences. Nous ne pouvons pas rester sur la montagne de la transfiguration, mais il faut obéir à l’inspiration que nous y avons reçue ; il faut agir.

« Nous ne pouvons pas allumer comme, nous voulons le feu qui brûle notre cœur. L’Esprit du ciel souffle où Il veut, Et notre âme est pour nous mystère. Mais les devoirs que nous révèlent les heures claires peuvent s’accomplir dans les heures les plus sombres. »



vendredi 14 mars 2025

La vision du Divin.



Je ne voulus pas désobéir à la vision céleste. (Actes 26 :19.)

Lorsque nous perdons la vision de Dieu, c’est que notre âme s’est transformée en une outre percée. Si notre foi ne se traduit pas en activité pratique, la vision s’évanouit. Obéir à la vision céleste, c’est nous donner tout entiers, pour qu’Il règne, c’est maintenir la vision toujours sous nos yeux. Il ne s’agit pas seulement durant nos prières ou nos réunions religieuses, mais pendant les soixante secondes de toutes nos minutes.

« Si elle tarde, attends-la ». Ce n’est pas à nous d’accomplir la vision. C’est à nous d’attendre, fidèlement, jusqu’à ce qu’elle s’accomplisse. Mais, une fois plongés dans la vie pratique, nous oublions ce que nous avions vu. Au début, la vision semblait nous suffire, nous ne savions pas attendre qu’elle s’accomplît. Nous nous sommes jetés dans l’activité concrète, et quand la vision s’est accomplie, cela nous a échappé. Savoir attendre que la vision s’accomplisse, c’est la preuve que nous sommes fidèles à Dieu. La vie de notre âme est en danger quand nous ne savons pas attendre, absorbés que nous sommes par le travail pratique.

Dieu nous sème dans la tempête. Serez-vous une graine stérile ? Cela dépend de votre fidélité à la lumière que vous avez reçue. C’est Dieu qui doit vous semer, vous projeter au bon endroit. Si vous voulez choisir vous-même votre endroit, vous serez une graine stérile. Si Dieu vous sème, vous porterez du fruit.


samedi 1 mars 2025

La tenacité dans la foi.

 


Arrêtez, et sachez que moi, je suis Dieu ! (Psaume 46 :11).

La ténacité, c’est plus que l’endurance. C’est l’endurance combinée avec la certitude absolue que ce que nous attendons va se produire. La ténacité n’est pas seulement le fait de s’accrocher ou de se suspendre à quelqu’un ou à quelque chose, ce qui peut n’être que la crainte de se laisser tomber par faiblesse. La ténacité, c’est l’effort intense d’un soldat qui n’admet pas que son chef puisse être vaincu.

Un disciple de Jésus-Christ n’est pas dominé par la crainte d’aller en enfer. Ce qu’il craint par-dessus tout c’est que son Maître ne triomphe pas, et que les grandes causes pour lesquelles il a lutté : le pardon, la justice, la concorde, l’amour, ne parviennent pas à l’emporter à la fin.

On dirait tellement à voir ce qui se passe, que ce ne sont là que des feux follets. C’est le moment de faire appel à la ténacité. Au lieu de nous accrocher à Dieu sans rien faire pour Lui, travaillons avec résolution avec la certitude que Dieu ne sera pas vaincu.

Si nos espérances ne sont pas encore, à l’heure qu’il est, accomplies, cela prouve qu’elles sont en train d’être purifiées. Aucun idéal conçu par l’esprit humain qui ne doive s’accomplir un jour. Un des efforts les plus difficiles que nous ayons à faire en cette vie est l’effort pour attendre que Dieu accomplisse ce que nous espérons.

« Parce que tu as gardé la Parole de ma patience. » (Apocalypse 3 :10)



samedi 15 février 2025

Gardien de mon Frère.

 

Aucun de vous ne vit pour lui-même. (Romains 14 :7).


La pensée vous est-elle jamais venue que vous portez devant Dieu la responsabilité d’autres âmes que la vôtre ?

Par exemple, chaque fois que je m’éloigne de Dieu dans ma vie personnelle, tous en souffrent autour de moi. Nous sommes liés les uns aux autres. « Quand un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui. »

Quand vous vous laissez aller à l’égoïsme, à la négligence, au désordre, à l’indifférence, à l’endurcissement spirituel, tout votre entourage en pâtit. Mais, direz-vous, c’est la perfection que vous réclamez. Qui peut réaliser un tel idéal ?” Je réponds : Dieu seul, car de Lui viendra toute notre puissance.

« Vous serez mes témoins. »

Qui de nous est prêt à dépenser pour Jésus-Christ tout ce qu’il possède d’énergie nerveuse, d’énergie morale, d’énergie spirituelle ? Il faut cela pourtant pour être son témoin. Cela ne se fait pas d’un seul coup. Soyez patients envers vous-même.

Pourquoi Dieu nous a-t-il placés sur la terre ? Pour être sauvés et sanctifiés ? Non, mais pour besogner à sa besogne.

Suis-je prêt à être, à son service, le pain rompu, le vin répandu ?

A tout perdre, à tous les points de vue, sauf un seul : que j’amène comme je le pourrai des âmes à servir à leur tour Jésus-Christ. Ma vie, en tant qu’elle est au service de Dieu, c’est la seule façon que j’aie de remercier Dieu pour le salut incomparable qu’Il m’a donné.

Rappelez-vous que n’importe qui d’entre nous peut très bien être mis de côté, comme une pièce fausse « …de peur qu’après avoir prêché aux autres, dit Paul, je ne sois moi-même rejeté ».



vendredi 31 janvier 2025

A l'écoute de Dieu.

 


Samuel n’osait pas raconter la vision à Eli. (1 Samuel 3:15).

Il est rare que Dieu nous parle d’une façon qui nous émeuve fortement. Souvent nous nous méprenons sur ce qu’il veut nous dire et nous disons : « Est-ce bien la voix de Dieu ? ».

Isaïe nous dit que la main de l’Éternel l’a saisi. Il s’agit là de tout ce qui nous arrive, et qui pèse sur nous. Rien ne nous arrive qui ne soit un message de Dieu lui-même. Savons-nous percevoir Sa voix dans tout ce qui est, aux yeux des hommes, accidentel ?

Apprenez à dire en toute circonstance : « Parle, Seigneur » et votre vie sera un enchantement. Dites : « Parle, Seigneur », mais prenez le temps d’entendre Sa réponse. Les corrections que Dieu nous envoie ne sont pas seulement une discipline, elles sont là pour nous amener à dire : « Parle, Seigneur. » Dieu ne vous a-t-il jamais parlé, par tel ou tel verset ? En écoutant mieux, notre oreille s’exerce, et peu à peu, comme Jésus, nous entendrons Dieu sans cesse.

Oserons-nous dire à Eli, c’est-à-dire à ceux que nous vénérons le plus, le message que Dieu nous a transmis ? Nous nous érigeons nous-mêmes en providence. Nous voulons épargner à Eli ce qui pourrait le troubler. Dieu n’ordonne pas à Samuel d’aller raconter sa vision à Eli. Il fallait qu’il en prenne lui-même l’initiative. En voulant épargner à autrui une souffrance, nous dressons un mur entre nous et Dieu. Nous assumons une terrible responsabilité en nous opposant à ce que le coupable se coupe la main droite ou s’arrache l’œil droit.

Quand Dieu vous indique Lui-même ce que vous avez à faire, ne consultez personne. Vous risqueriez trop de vous laisser guider par Satan.

« J’obéis aussitôt, dit Paul, sans consulter ni la chair ni le sang. »



dimanche 26 janvier 2025

Une direction à prendre.

 


Voici pourquoi je te suis apparu… (Actes 26 :16).

La vision de Paul sur le chemin de Damas n’était pas une extase passagère, mais bien une vision qui, s’imposant à lui, lui donnait un commandement précis.

Aussi Paul ajoute : « Je n’ai pas désobéi à la vision céleste. » Notre Seigneur lui dit au fond ceci : « J’aurai désormais la main haute sur toute ta vie : tu n’auras d’autre but, d’autre dessein, d’autre idéal que le mien. Car je t’ai choisi. »

Une fois nés de nouveau, nous ne pouvons manquer, si peu qu’il y ait en nous de vie spirituelle, d’avoir la vision de ce que Jésus nous demande d’être pour lui. Il est essentiel que nous apprenions à obéir à cette vision, et à ne pas déclarer que c’est impossible. Il ne suffit pas de savoir que Dieu a opéré le salut du monde, et que le Saint-Esprit peut me mettre au bénéfice de toute l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ. Il faut encore que je sois en rapport direct avec Lui.

Paul ne reçut pas une doctrine à proclamer, il fut mis en vivant contact avec la personne vivante et souveraine de Jésus-Christ. Le verset 16 est magnifiquement impératif : « Je t’ai apparu pour faire de toi mon serviteur… ». C’est le maître qui parle. Il s’agit uniquement d’une relation personnelle entre lui et son serviteur.

Paul n’était pas au service d’une cause, mais au service exclusif et absolu de Celui dont il disait : « Je résolus de ne rien savoir parmi vous sinon Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. »



samedi 11 janvier 2025

Quel sacrifice ?

 


Abraham bâtit l’autel.., et lia Isaac, son fils, sur l’autel. (Genèse 22 :9).

Le sacrifice d’Isaac est le symbole de l’erreur où nous tombons en nous imaginant que Dieu réclame de nous le sacrifice qui aboutit à la mort.

Dieu nous demande le sacrifice de nous-mêmes à travers la mort, qui nous rend capables, comme Jésus l’a fait, de sacrifier nos vies. Il ne faut pas dire : « Je suis prêt à marcher à la mort avec Toi», mais bien « Je suis prêt à m’unir à Ta mort rédemptrice, pour pouvoir ainsi offrir ma vie à Dieu. » Nous nous imaginons que Dieu nous demande de renoncer à une foule de choses. Dieu a voulu débarrasser Abraham de cette erreur. La discipline que Dieu nous impose dans notre vie quotidienne nous en délivre à notre tour. Dieu ne nous dit jamais de renoncer à quoi que ce soit, pour le plaisir d’y renoncer. Quand il nous ordonne de renoncer à quelque chose, c’est pour acquérir la seule chose qu’il vaille la peine de posséder, la communion avec Lui. Il s’agit avant tout de briser les liens qui font obstacle à cette vie. Une fois ces liens brisés, par l’union de notre âme à la mort de Jésus, notre communion avec Dieu devient assez intime pour pouvoir vraiment lui offrir notre vie en vivant sacrifice.

A quoi servirait-il que vous donniez à Dieu votre vie, si ce n’était que pour mourir ? Ce qu’il réclame de vous, c’est votre personne même, offerte en sacrifice vivant, c’est qu’il puisse disposer de toutes vos capacités, de toutes vos énergies, rachetées et sanctifiées par le sacrifice de Jésus.

Cela seul est agréable à Dieu.



vendredi 3 janvier 2025

2025 : marcher dans la foi !

 


Abraham… partit, sans savoir où il allait. (Hébreux 11 :8).


Vous souhaiteriez marcher par la foi. Voilà une bonne résolution pour la nouvelle année.

Avez-vous tout quitté, comme Abraham ? Dans ce cas, logiquement, vous ne pouvez rien répondre quand on vous demande ce que vous allez faire. Vous ne le savez pas, mais votre seule certitude, c’est que Dieu sait ce qu’Il fait. Examinez aujourd’hui votre attitude envers Dieu. Est-ce l’abandon total et la confiance entière ? S’il en est ainsi vous serez continuellement émerveillés, car vous ne savez pas où Dieu va vous conduire. Chaque matin, au réveil, vous allez au-devant de la journée, appuyés sur Dieu. « Ne vous inquiétez pas pour votre vie… ni pour votre corps… », ne vous inquiétez de rien avant de « partir » par la foi.

Si vous demandez à Dieu ce qu’il va faire, Il ne vous le dira jamais mais vous révélera qui Il est. Croyez-vous qu’Il est le Dieu des miracles ? Êtes-vous entièrement à Lui ? Alors rien ne pourra vous surprendre.

Il est bien le Dieu dont l’amour se révèle quand vous vous tenez tout près de Lui, mais vos soucis l’offensent. Abandonnez-lui toute votre existence et elle aura un charme ineffable qui réjouira Jésus. Apprenons à sortir de nous-mêmes, à abandonner convictions, doctrines et expériences, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien entre nous et Dieu.



lundi 23 décembre 2024

Message de Noël 2024.

 


La fête de Noël peut déclencher beaucoup d’émotions, d’élans de tendresse, de bons sentiments de réconciliations inattendues et de paix provisoire. C’est la fête la plus populaire, celle qui, remue le plus de personnes. Aucune date de l’année ne provoque un tel déplacement de familles, de cadeaux, de coutumes religieuses et profanes. Aucune célébration chrétienne n’a suscité autant de cantiques, dans toutes les langues et dans tous les styles musicaux. Aucun événement n’a été aussi souvent représenté par les grands maîtres de la peinture et de la sculpture.

Le jour de Noël, on voit des choses incroyables se passer : des frères et des sœurs se réconcilient, des gens aident les pauvres et les démunis, ils visitent des personnes seules qui sont découragées et qui souffrent de solitude. Les gens tendent la main aux parents délaissés, aux enfants abandonnés… Chacun de nous connaissons de ces exemples qui sont de véritables petits miracles.

Noël semble rappeler à notre monde de guerres, de pollution, de réchauffement, de destruction de la nature… à notre monde de souffrances, de batailles juridiques, de discordes politiques et sociales, qu’il existe une alternative à la haine, à la cupidité, à la corruption, à la violence. La vision d’un monde meilleur existe, et c’est cette vision que Dieu nous invite à célébrer en cette fête de Noël.

La nuit, le froid, la noirceur, le frimas sont des symboles du malheur et de l’injustice. Ce sont des images de nos problèmes familiaux, de nos problèmes de santé, de notre manque de communication, de nos relations frustrées. Célébrer Noël au coeur de la nuit, de la neige et du froid, c’est reconnaître que l’amour et la vie sont plus forts que toutes nos ténèbres et toutes nos méchancetés.

Au cœur de cette nuit de Noël, nous venons refaire le plein d’espérance. Cette fête nous parle de nouvelles possibilités, de projets à réaliser. Dieu nous propose une vision nouvelle.

À Bethléem, Dieu a été mal reçu. Luc nous dit «qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’auberge, ou dans la salle commune»… Marie et Joseph ont dû trouver une grotte ou une grange et Saint Jean écrit : «Dieu est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu» … mais il ajoute : «à ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir fils et filles de Dieu».

Il est vrai que le monde nous bouscule, que nous avons plein de choses à faire, comme les gens de Bethléem, et nous n’avons pas beaucoup de temps, pas beaucoup de place pour Dieu dans nos vies. Nous affichons souvent la pancarte «complet» à la porte de notre coeur. Tout est occupé par notre carrière, nos loisirs, nos sports, nos nombreuses activités. Mais à Noël, nous prenons une heure pour accueillir le Seigneur et pour partager notre désir de lui faire une toute petite place dans notre vie.

Pour nous, Noël, c’est plus que la fin de deux mois d’achats, c’est le début de quelque chose de neuf, c’est un nouveau départ. Le Seigneur frappe à notre porte pour que, pendant l’année qui vient, nous puissions l’accueillir à notre table et dans notre vie.

La nuit de Bethléem résonne d’une annonce merveilleuse : «Paix sur la terre à tous ceux et celles qui sont aimés de Dieu.» Tout le projet de Dieu se retrouve dans cette phrase. Et Jésus ajoute, dans l’évangile de Jean : «Je suis venu pour que vous ayez la vie et que vous l’ayez en abondance». Le Seigneur entre dans notre monde, devient l’un de nous pour nous inviter à créer un monde meilleur, un monde de fraternité et de paix, en commençant par nos familles, notre entourage, notre lieu de travail. Dieu n’est pas tellement intéressé à ce que nous avons fait dans le passé, à nos conneries, à nos mauvais coups. Ce qui l’intéresse c’est notre avenir.

La question qui nous est posée en cette fête de Noël est la suivante : «Qu’est-ce que moi je peux faire pour que la vie soit meilleure dans ma famille, avec mes voisins et amis, au travail…?» et non seulement en ce jour de Noël mais pendant toute l’année nouvelle qui va bientôt commencer.

L’enfant de la crèche nous rappelle que le plus beau cadeau que nous puissions faire en cette nuit de Noël, ce n’est pas un gadget électronique ou un beau chandail de laine, mais bien un pardon accordé, une caresse offerte, un temps de loisir partagé, une main tendue, un sourire échangé. Nos cadeaux, cette année, pourraient avoir la simplicité de la vie, de la fraternité et de l’amour... ce qui ne nous empêche pas d’offrir aussi des cadeaux électroniques, des vêtements de sport, des jouets d’enfants, des parfums haute-gamme, etc.

En cette nuit de Noël, nous nous joignons aux milliers de communautés chrétiennes à travers le monde. Et si, à la maison, sous l’arbre de Noël, nous avons une petite crèche, nous pouvons en profiter pour expliquer aux enfants et aux petits enfants que, pour chacun de nous, cette grande fête, la plus grande de l’année, est aussi une fête religieuse, une fête où Dieu est présent.

La Bonne Nouvelle ne vient pas du marchand de jouets, mais de notre Dieu qui est venu pour nous. Il nous accompagne tout au long de notre vie. Avec Lui nous pouvons reconstruire ce qui semblait ruiné, dévasté, détruit.

Noël c’est la grande fête de la joie et de l’espérance, c’est la fête qui nous invite à accepter Dieu dans nos vies et à retrousser nos manches pour rendre notre monde meilleur.

«Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, sur les habitants du sombre pays, une lumière a resplendi». (Isaïe 9, 1).

Joyeux Noël à tous.


samedi 21 décembre 2024

Message 4ème dimanche de l'Avent 2024.

 


« Je te salue, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi ». 

Ces paroles qui s’adressent à Marie ne cessent jamais d’être dites, par de très nombreuses personnes, partout dans le monde. Il y a toujours des chrétiennes, des chrétiens qui prient avec ces mots, les disant cinquante-trois fois de suite dans la prière du chapelet. Ce sont aussi et surtout des mots de l’Évangile, que la liturgie nous fait entendre en ce quatrième dimanche de l’Avent et dans tellement de célébrations tout au long de l’année.

Remarquons que l’expression « Je te salue » inclue en hébreu et en latin l’idée de réjouis-toi, sois joyeuse, c’est d’ailleurs qu’on la trouve écrite dans certaines traductions de la Bible. La Bonne Nouvelle, la joyeuse nouvelle qui est annoncée à Marie est exprimée : L’Esprit Saint viendra sur toi, celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Quand saint Luc a écrit ce récit de l’Annonciation, il reflétait ce qui se disait dans les communautés chrétiennes et donc exprimer la place importante qu’on attribuait déjà à Marie. Déjà, à la fin du premier siècle, l’Église rendait hommage à Marie lui attribuant un rôle unique dans l’histoire du salut.   

On comprend, cela va de soi, qu’en faisant entrer dans sa liturgie la fête de Noël, célébration de la venue du Fils de Dieu dans notre monde, l’Église ne pouvait pas ignorer sa mère. On lui a souvent donné le titre de Notre-Dame de l’Avent. Le mystère de l’Annonciation a marqué le début du tout premier Avent, le début de cette joyeuse attente que Marie a vécue après la visite de l’Envoyé de Dieu. Cette attente, elle l’a vécue chez elle, dans sa maison de Nazareth. Cet Avent nous est rappelé dans un autre très beau récit de saint Luc, la Visitation de Marie à sa cousine Élisabeth qui vivait elle aussi l’attente d’un enfant.

Le corps de Marie devient le premier lieu où Jésus, le Messie, le Sauveur, le Fils de Dieu, vient établir sa demeure. Marie, Notre-Dame de l’Avent, devient alors la première demeure du Sauveur, et donc la première à avoir vécu l’attente de sa venue. Tous les textes de la Parole de ce quatrième dimanche de l’Avent nous invitent à contempler ce mystère de grâce, qui est lumière et joie pour notre vie de croyantes, de croyants, cette visite de l’ange venu apprendre à Marie qu’elle serait mère, et la Mère du Sauveur. C’est aussi cette joie chantée par les anges dans la nuit de Noël, cette joie que Jésus va nous offrir quand il quittera ses disciples : Que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite.

Marie est la première à accueillir cette joie qui accompagne toujours la venue de Jésus, notre Sauveur et notre Seigneur ; sa vie sera marquée par la paix et la joie, que rien ne parviendra à éteindre, pas même la passion et la mort de son Fils sur la croix. La question de Marie - Comment cela pourra-t-il se faire ? – manifeste bien que Marie ne comprend pas tout ce qui lui arrive. Cette annonce de l’amour de Dieu, qui vient saisir sa personne et sa vie, demeure pour elle un mystère dont elle ne découvrira pleinement le sens qu’au matin de Pâques. Pour que le Fils de Dieu vienne dans notre monde, il semble bien qu’il faut l’acquiescement de Marie. Déjà, en ce jour de la visite de l’ange, elle dit sa disponibilité totale : Voici la servante du Seigneur ! Marie entre ainsi dans l’aventure de la foi, ce jour où elle a dit : Que tout se passe pour moi selon ta parole.

Salut à toi, humble jeune fille de Nazareth, toi qui as prêté l’oreille à la parole de Gabriel, toi qui as acquiescé à la demande du Seigneur. Tu n’as pas cédé à la peur, tu ne t’es pas réfugiée derrière la prudence humaine, tu as fait confiance au Seigneur au-delà des calculs raisonnables des humains. Toi, l’humble jeune fille, tu es devenue à jamais l’audacieuse croyante. Donne-nous à notre tour, donne-nous d’oser l’impossible, donne-nous de reconnaître aujourd’hui Celui qui vient, notre bien-aimé Frère et Seigneur. Amen



mercredi 11 décembre 2024

Message de l'Avent 2024.

 

Le Rédempteur vient…




Vous est-il déjà arrivé de vous demander ce que dirait Jésus s’il revenait parmi nous ?

C’est sûr qu’il serait-il surpris en considérant les églises, les paroisses et les chrétiens d’aujourd’hui ! Sans doute, hocherait-il la tête, ferait quelques remarques dont il a le secret, sans oublier d’encourager et de fortifier, comme toujours…

Le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse, contient sept lettres que le Christ élevé à la gloire dicte à Jean, le visionnaire. Ce sont des messages destinées aux communautés chrétiennes de l’Asie Mineure de la fin du 1er siècle.

Alors, imaginons qu’une de ces lettres, celle pour l’Église de Philadelphie (Apocalypse 3:7-13) soit adressée à chacune et chacun d’entre-nous…

Lisons ce texte :

« Écris à l'ange de l'Église de Philadelphie :

Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira :
Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu a peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.
Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé.
Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre.
Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.
Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.
Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises.»

Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu a peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.

Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé. Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre.

Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.

Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises. 


« Je connais ton activité : je sais que tu as peu de force ». A priori, cela n’a pas l’air d’un compliment et on entend « tu n’es qu’une petite nature »… Mais en dépit de ta faiblesse, tu es resté fidèle à ma parole et tu ne m’as pas renié, dit Jésus. Malgré les tempêtes et les épreuves, malgré toutes les tentations à laisser tomber la foi, malgré le grand nombre de ceux qui ont renoncé, toi, tu as tenu bon.

Voilà le premier constat qui fait plaisir à entendre. Le peu de force, le petit nombre et le faible impact de la communauté n’empêchent pas de rester fidèle.

Cette fidélité à la Parole du Christ a un avenir…

« J’ai ouvert une porte devant toi, que personne ne peut fermer » dit Jésus. Cette porte, mystérieuse, c’est l’accomplissement des promesses faites : le Royaume à venir, la nouvelle Jérusalem que Dieu va réaliser.

L’unique raison de cette fidélité qui fait ouvrir les portes, c’est l’amour du Christ. « Ils reconnaîtront que je t’aime » dit-il. C’est là la force qui rend forts ceux qui sont aimés. Même les adversaires du Christ seront convaincus de leur erreur et finiront par rendre honneur à veux qui sont restés fidèles. Ici, dans la lettre, sont nommés les Juifs qui n’ont pas voulu reconnaître le Messie, qualifiés sans ménagement de « menteurs » et « d’assemblée de Satan ».

Aujourd’hui, cela pourrait être les incroyants ou les indifférents, tous ceux qui estiment que la foi en Dieu ne vaut rien et ne les regarde pas. Mais, en réalité, le Christ a ouvert la porte et toute l’humanité est invitée à entrer. Là où nous avons tendance à élever des murs, le Christ construit les ponts.

Au coeur de la lettre, il y a le message de l’Avent.

« Je viens bientôt ! » dit Jésus à son Eglise restée fidèle, à nous aujourd’hui. Il est déjà venu, né à Bethlhéem, il y a bien longtemps. C’est lui dont nous allons fêter l’anniversaire dans quelques semaines. C’est lui qui est « avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde », comme il l’a promis. C’est lui qui reviendra pour accomplir ce qu’il a commencé.

Voilà ce que le Christ glorieux dit à l’Église de Philadelphie, à une époque et dans un contexte très différents des nôtres. Son message reste le même aujourd’hui, plein de promesses qui permettent d’espérer. Pas simplement que, dans ce monde et dans notre vie, tout aille un peu mieux, mais espérer et attendre ce monde nouveau dont le Christ détient les clefs.

Cet espoir fou nous encourage à tenir bon malgré nos impatiences, nos faiblesses et nos infidélités, pour faire de nous ce que la lettre nomme une « colonne » dans le temple de Dieu. On dira des hommes et des femmes qui auront leur place, une place de choix, dans le peuple de Dieu.

« Je viens bientôt ! » dit Jésus.

Même si, dans notre vie, beaucoup de portes sont fermées et verrouillées, même si nous avons des épreuves à traverser, une dernière porte reste ouverte : celle que le Christ a déjà franchie et qui mène à Dieu.

Avec le peu de force que nous avons, nous sommes encouragés à rester fidèles jusqu’au grand passage vers la lumière.

« Tiens fermement ce que tu as, afin que personne ne te prenne ta couronne de victoire ».







samedi 23 novembre 2024

La volonté qui nous guide.

 

Moi-même, pendant mon voyage, l’Éternel m ‘a conduit. . . (Genèse 24 :27).

Nous devons arriver à une communion si étroite avec Dieu que nous n’ayons plus à lui demander continuellement sa direction.

Notre sanctification est la preuve que nous sommes enfants de Dieu, et la vie normale d’un enfant, c’est l’obéissance. Quand l’envie le prend de désobéir, aussitôt sa conscience l’avertit. Dans le domaine spirituel, l’avertisseur, c’est le Saint-Esprit. Quand il nous dit d’arrêter pour ne pas nous égarer. Nous devons nous arrêter aussitôt, et rechercher ce qui doit être corrigé, de façon à discerner clairement la volonté de Dieu. Si nous sommes nés de l’Esprit, nous ne devrions pas demander sans cesse à Dieu sa direction. « Le Seigneur m’a conduit », dirons-nous, et en regardant en arrière, nous verrons le plan admirable que Dieu a lui-même tracé.

Nous n’avons pas de peine à voir la main de Dieu dans les événements exceptionnels, mais nous devons apprendre à reconnaître Dieu dans les petits détails de notre vie. Ne pensez jamais que le hasard soit autre chose que la manifestation de la volonté de Dieu, et soyez prêt à découvrir en tout ce qui vous arrive la main divine.

Prenez garde de ne pas vous faire une idole de la fermeté de vos convictions pour l’opposer à votre fidélité à Dieu. « Je ne ferai jamais cela », dites-vous, mais vous le ferez certainement si Dieu l’ordonne. Personne n’a paru plus inconséquent que le Seigneur, mais il n’a jamais été inconséquent avec son Père. La logique chrétienne ne vient pas d’un principe, mais de la vie divine. C’est cette vie en nous qui, à tout moment, nous révèle la volonté de Dieu. Il est plus facile d’être un fanatique qu’un vrai fidèle, car être fidèle à Dieu peut être extrêmement humiliant.



jeudi 14 novembre 2024

Laisser Dieu nous guider.

 

« … ministre de Dieu dans l’Évangile de Christ… » (1 Thessaloniciens 3:2).

Après que Dieu vous a sanctifié, ne croyez pas que vous connaîtrez nécessairement le but de votre vie, car Dieu, par le Saint-Esprit, vous a saisi et donné une place dans ses desseins. Il veut se servir de vous dans le monde pour réaliser ses plans, comme il s’est servi de son Fils pour réaliser notre salut. Si vous vous efforcez de faire de grandes choses par vous-même, en pensant que Dieu vous a appelé pour faire quelque chose de précis, vous faites obstacle à la volonté de Dieu.

Tant que vous êtes préoccupé avant tout de votre développement spirituel ou de quelque autre ambition bien arrêtée, vous ne pouvez pas servir utilement les desseins de Dieu. Il faut renoncer pour toujours à toute ambition personnelle et laisser Dieu vous diriger lui-même. Toutes vos actions sont alors celles du Seigneur. Ne soyez pas étonné si vous ne pouvez jamais en comprendre toute la portée.

Il faut que j’apprenne à ne point avoir de but personnel, à n’avoir d’autre but que celui de Dieu. Dieu fait de moi son instrument, et tout ce qu’il me demande, c’est que je me confie en lui. En parlant ainsi, je deviens pour Dieu un embarras. Quand je cesse de vouloir lui imposer ma volonté, il peut se servir de moi pour accomplir la sienne, sans obstacle ni entrave. Il peut me froisser, m’élever ou m’abaisser, il peut faire de moi ce qu’il veut. Il me demande seulement d’avoir une foi entière en lui et en sa bonté. La pitié de soi-même vient du diable. Si je m’y laisse aller, je ne peux pas être utilisé par Dieu. Enfermé dans un petit monde à part, bien au chaud, Dieu ne pourra jamais m’en faire sortir , car j’aurais trop peur d’attraper froid.



mercredi 6 novembre 2024

Se rapprocher de Dieu.

 


Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. (Jacques 4 :8).

Il est très important de donner à tous l’occasion de mettre en pratique chaque vérité divine. Nous ne pouvons le faire pour eux, la responsabilité leur en est laissée. Ils doivent agir délibérément, car le message de l’Évangile doit toujours pousser à l’action. Le refus d’agir est une paralysie qui laisse l’homme inchangé, mais celui qui agit n’est plus jamais le même. Cela semble être une folie et c’est ce qui retient tant de personnes qui pourtant ont été convaincues par le Saint-Esprit. A l’instant même où je me lance dans l’action, je vis enfin, alors qu’auparavant, je végétais. Lorsque toute ma volonté s’élance vers l’action, je vis véritablement.

Chaque fois qu’une vérité divine vous est révélée, mettez-la en pratique, pas nécessairement en agissant aussitôt, mais en prenant une ferme résolution d’agir, un engagement écrit. Alors, l’enfant de Dieu le plus faible, est affranchi de sa faiblesse. Toute la merveilleuse puissance de Dieu vient en lui. Quand la vérité divine nous apparaît d’abord, nous reconnaissons nos fautes, mais nous y retombons souvent. Nous connaissons ainsi des hauts et des bas, jusqu’à ce que nous comprenions que nous ne devons plus reculer. Il nous faut saisir une parole de notre Seigneur et Sauveur, et nous en servir pour passer un contrat avec lui. C’est la pensée du Seigneur, quand il nous dit : « Venez à moi », il veut dire, « Liez-vous à moi par un contrat ». Nous avons du mal à nous y décider. Mais, celui qui se décide enfin voit à l’instant même la vie divine envahir son cœur. La puissance de domination du monde, de notre « moi », de Satan, est paralysée, non par l’acte lui-même, mais par la puissance divine que cet acte a déclenchée.