vendredi 31 janvier 2025

A l'écoute de Dieu.

 


Samuel n’osait pas raconter la vision à Eli. (1 Samuel 3:15).

Il est rare que Dieu nous parle d’une façon qui nous émeuve fortement. Souvent nous nous méprenons sur ce qu’il veut nous dire et nous disons : « Est-ce bien la voix de Dieu ? ».

Isaïe nous dit que la main de l’Éternel l’a saisi. Il s’agit là de tout ce qui nous arrive, et qui pèse sur nous. Rien ne nous arrive qui ne soit un message de Dieu lui-même. Savons-nous percevoir Sa voix dans tout ce qui est, aux yeux des hommes, accidentel ?

Apprenez à dire en toute circonstance : « Parle, Seigneur » et votre vie sera un enchantement. Dites : « Parle, Seigneur », mais prenez le temps d’entendre Sa réponse. Les corrections que Dieu nous envoie ne sont pas seulement une discipline, elles sont là pour nous amener à dire : « Parle, Seigneur. » Dieu ne vous a-t-il jamais parlé, par tel ou tel verset ? En écoutant mieux, notre oreille s’exerce, et peu à peu, comme Jésus, nous entendrons Dieu sans cesse.

Oserons-nous dire à Eli, c’est-à-dire à ceux que nous vénérons le plus, le message que Dieu nous a transmis ? Nous nous érigeons nous-mêmes en providence. Nous voulons épargner à Eli ce qui pourrait le troubler. Dieu n’ordonne pas à Samuel d’aller raconter sa vision à Eli. Il fallait qu’il en prenne lui-même l’initiative. En voulant épargner à autrui une souffrance, nous dressons un mur entre nous et Dieu. Nous assumons une terrible responsabilité en nous opposant à ce que le coupable se coupe la main droite ou s’arrache l’œil droit.

Quand Dieu vous indique Lui-même ce que vous avez à faire, ne consultez personne. Vous risqueriez trop de vous laisser guider par Satan.

« J’obéis aussitôt, dit Paul, sans consulter ni la chair ni le sang. »



dimanche 26 janvier 2025

Une direction à prendre.

 


Voici pourquoi je te suis apparu… (Actes 26 :16).

La vision de Paul sur le chemin de Damas n’était pas une extase passagère, mais bien une vision qui, s’imposant à lui, lui donnait un commandement précis.

Aussi Paul ajoute : « Je n’ai pas désobéi à la vision céleste. » Notre Seigneur lui dit au fond ceci : « J’aurai désormais la main haute sur toute ta vie : tu n’auras d’autre but, d’autre dessein, d’autre idéal que le mien. Car je t’ai choisi. »

Une fois nés de nouveau, nous ne pouvons manquer, si peu qu’il y ait en nous de vie spirituelle, d’avoir la vision de ce que Jésus nous demande d’être pour lui. Il est essentiel que nous apprenions à obéir à cette vision, et à ne pas déclarer que c’est impossible. Il ne suffit pas de savoir que Dieu a opéré le salut du monde, et que le Saint-Esprit peut me mettre au bénéfice de toute l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ. Il faut encore que je sois en rapport direct avec Lui.

Paul ne reçut pas une doctrine à proclamer, il fut mis en vivant contact avec la personne vivante et souveraine de Jésus-Christ. Le verset 16 est magnifiquement impératif : « Je t’ai apparu pour faire de toi mon serviteur… ». C’est le maître qui parle. Il s’agit uniquement d’une relation personnelle entre lui et son serviteur.

Paul n’était pas au service d’une cause, mais au service exclusif et absolu de Celui dont il disait : « Je résolus de ne rien savoir parmi vous sinon Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. »



mercredi 22 janvier 2025

Nouvelle cellule aux Philippines.

 


C'est avec un grand plaisir que nous vous informons de la création d'une cellule de notre Société aux Philippines.

Le Reverend Père Robert B. Cabanog a été reçu comme membre de The Society of Traditional Old Catholics et nous nous réjouissons de cette bonne nouvelle.  

Cette nouvelle affiliation fraternelle fait la démonstration que, malgré sa modeste structure, notre Société s'implante à travers le monde et fait progresser l'Evangile.

Puisse le Seigneur nous aider à avancer dans nos efforts.


samedi 11 janvier 2025

Quel sacrifice ?

 


Abraham bâtit l’autel.., et lia Isaac, son fils, sur l’autel. (Genèse 22 :9).

Le sacrifice d’Isaac est le symbole de l’erreur où nous tombons en nous imaginant que Dieu réclame de nous le sacrifice qui aboutit à la mort.

Dieu nous demande le sacrifice de nous-mêmes à travers la mort, qui nous rend capables, comme Jésus l’a fait, de sacrifier nos vies. Il ne faut pas dire : « Je suis prêt à marcher à la mort avec Toi», mais bien « Je suis prêt à m’unir à Ta mort rédemptrice, pour pouvoir ainsi offrir ma vie à Dieu. » Nous nous imaginons que Dieu nous demande de renoncer à une foule de choses. Dieu a voulu débarrasser Abraham de cette erreur. La discipline que Dieu nous impose dans notre vie quotidienne nous en délivre à notre tour. Dieu ne nous dit jamais de renoncer à quoi que ce soit, pour le plaisir d’y renoncer. Quand il nous ordonne de renoncer à quelque chose, c’est pour acquérir la seule chose qu’il vaille la peine de posséder, la communion avec Lui. Il s’agit avant tout de briser les liens qui font obstacle à cette vie. Une fois ces liens brisés, par l’union de notre âme à la mort de Jésus, notre communion avec Dieu devient assez intime pour pouvoir vraiment lui offrir notre vie en vivant sacrifice.

A quoi servirait-il que vous donniez à Dieu votre vie, si ce n’était que pour mourir ? Ce qu’il réclame de vous, c’est votre personne même, offerte en sacrifice vivant, c’est qu’il puisse disposer de toutes vos capacités, de toutes vos énergies, rachetées et sanctifiées par le sacrifice de Jésus.

Cela seul est agréable à Dieu.



vendredi 3 janvier 2025

2025 : marcher dans la foi !

 


Abraham… partit, sans savoir où il allait. (Hébreux 11 :8).


Vous souhaiteriez marcher par la foi. Voilà une bonne résolution pour la nouvelle année.

Avez-vous tout quitté, comme Abraham ? Dans ce cas, logiquement, vous ne pouvez rien répondre quand on vous demande ce que vous allez faire. Vous ne le savez pas, mais votre seule certitude, c’est que Dieu sait ce qu’Il fait. Examinez aujourd’hui votre attitude envers Dieu. Est-ce l’abandon total et la confiance entière ? S’il en est ainsi vous serez continuellement émerveillés, car vous ne savez pas où Dieu va vous conduire. Chaque matin, au réveil, vous allez au-devant de la journée, appuyés sur Dieu. « Ne vous inquiétez pas pour votre vie… ni pour votre corps… », ne vous inquiétez de rien avant de « partir » par la foi.

Si vous demandez à Dieu ce qu’il va faire, Il ne vous le dira jamais mais vous révélera qui Il est. Croyez-vous qu’Il est le Dieu des miracles ? Êtes-vous entièrement à Lui ? Alors rien ne pourra vous surprendre.

Il est bien le Dieu dont l’amour se révèle quand vous vous tenez tout près de Lui, mais vos soucis l’offensent. Abandonnez-lui toute votre existence et elle aura un charme ineffable qui réjouira Jésus. Apprenons à sortir de nous-mêmes, à abandonner convictions, doctrines et expériences, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien entre nous et Dieu.