jeudi 24 octobre 2024

Le silence de Dieu.

 


Lorsqu’il eut appris que Lazare était malade, Jésus resta deux jours encore dans le lieu où il était. (Jean 11 :6).

Dieu vous a-t-il témoigné sa confiance en gardant le silence – ce silence qui a un sens si profond ? Les silences de Dieu sont ses réponses.

Représentez-vous ces jours de silence absolu, dans la maison de Béthanie. Connaissez-vous actuellement, dans votre vie, quelque chose de semblable ? Dieu peut-il vous témoigner de cette manière-là sa confiance ou réclamez-vous encore une réponse manifeste ?

Dieu vous accordera sans doute les bienfaits que vous réclamez, s’il vous semble impossible de vous en passer, mais son silence est la preuve qu’il veut vous faire parvenir à une plus merveilleuse connaissance de lui-même. Vous plaignez-vous à Dieu de ce que vous n’avez pas reçu de réponse ? Vous verrez que Dieu vous a, par son silence, manifesté une plus grande confiance, parce qu’il a vu que vous étiez capable de supporter une révélation plus sublime.

Il ne voulait pas vous plonger dans le désespoir, mais vous rendre plus heureux. Si Dieu vous a répondu par le silence, acceptez-le, car il veut vous entraîner vers de plus hautes destinées. Le moment où il vous manifestera qu’il a entendu vos prières viendra. C’est lui qui, dans sa souveraine sagesse le détermine. Pour lui, le temps ne compte pas. Vous vous dites peut-être : « J’ai demandé à Dieu du pain, et il m’a donné une pierre. » Mais, vous vous trompez, et aujourd’hui vous vous apercevez qu’il vous a donné le pain de vie.

Ce qui est merveilleux, lorsque Dieu se tait, c’est que ce silence est contagieux. Vous devenez vous-même pleinement calme et confiant : « Je sais que Dieu m’a entendu. » Son silence même le prouve. Aussi longtemps que vous pensez que Dieu doit vous bénir par une réponse à votre prière, il le fera, mais il ne vous accordera pas la grâce du silence. Si Jésus-Christ travaille à vous révéler le but véritable de la prière, qui est de glorifier son Père, il vous donnera le premier signe de son intimité : le silence.



dimanche 6 octobre 2024

Devenu péché pour nous....

 


Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions par lui justice de Dieu. (2 Corinthiens 5 :21).

Le péché est un mal profond qui concerne l’être tout entier. Il ne consiste pas essentiellement en actes condamnables, mais provient d’une nature mauvaise, ouvertement révoltée contre Dieu. La religion chrétienne fait reposer toute sa doctrine sur le fait capital, radical du péché. Les autres religions parlent des péchés. La Bible seule parle du péché. Le point essentiel que Jésus a tout de suite mis en lumière dans la nature humaine, c’est l’hérédité du péché. Et c’est parce que nous n’en avons pas tenu compte dans notre annonce de l’Évangile, que son message a perdu son aiguillon et sa force explosive.

La Bible ne nous dit pas que Jésus-Christ a pris sur lui nos péchés personnels, mais qu’il s’est chargé de l’hérédité du péché, sur laquelle aucun homme n’a de prise. Dieu a fait « péché » son propre Fils afin que le pécheur soit rendu saint. Toute la Bible révèle que le Seigneur a porté les péchés du monde en s’identifiant aux pécheurs, et non seulement par sympathie pour eux. Il a volontairement pris sur ses épaules et porté dans sa propre personne, tout le fardeau immense du péché. Dieu l’a fait « péché pour nous », lui qui « n’avait pas connu le péché ». En faisant cela, la Rédemption est devenue le fondement nouveau de toute l’humanité. Jésus Christ a réhabilité la race humaine. Il l’a restaurée dans sa destinée première, et chaque être humain peut retrouver la communion avec Dieu grâce à l’œuvre du Seigneur sur la Croix.

Aucun homme ne peut se racheter lui-même. La Rédemption, parfaite et complète, est l’affaire de Dieu.

A chacun de nous, il appartient de se l’approprier. Il est nécessaire de bien distinguer entre la révélation de la Rédemption et l’expérience personnelle du salut dans la vie d’un homme.



lundi 23 septembre 2024

Sommes-nous prêts ?

 


Supposons que tu viennes déposer ton offrande à l’autel et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel ; va premièrement te réconcilier avec ton frère et alors seulement reviens présenter ton offrande. (Matthieu 5 :23).

Nous aimons à nous représenter par l’imagination que nous sommes tout prêts, tout équipés pour le travail de Dieu. En réalité, la préparation est elle-même un travail assidu et prolongé, mais indispensable. Il faut se préparer et se préparer encore.

Un jeune chrétien est ardent à venir présenter à Dieu l’offrande de son héroïsme, de son sacrifice. Cet enthousiasme naturel est ce qui attire le plus les jeunes à Jésus-Christ. Jésus veut mesurer la valeur de cet enthousiasme. “Laisse là ton offrande ; va premièrement te réconcilier avec ton frère.” 

Pour nous préparer comme il faut, il est nécessaire que nous laissions l’Esprit de Dieu scruter nos sentiments les plus secrets. L’héroïsme ne suffit pas. Il faut purifier nos cœurs de tout ce que nous cachions à Dieu. Il ne suffit pas de reconnaître vos péchés, il faut les confesser et les réparer. Êtes-vous prêt à obéir à votre Maître, quelle que soit l’humiliation de votre amour-propre ?

Dès que vous apercevez en vous le moindre péché, n’hésitez pas à le mettre au jour. Puisque l’Esprit de Dieu vous l’a signalé, il vaut la peine d’y porter remède. Vous vous attendiez à quelque grand sacrifice. Dieu vous indique une toute petite chose que vous devez abandonner, mais cela suppose quand même que vous devez jeter par terre la citadelle de votre égoïsme, de votre prétendu droit sur vous-même. Il le faut. Dieu l’exige.



mercredi 18 septembre 2024

Mise en garde concernant "L'Abbé Gaëtan Louis Marie".

 


Dernièrement, j'ai reçu via Facebook, une candidature pour le moins surprenante, venant d'un individu belge..

"Je vous écris pour vous faire part de ma demande à rejoindre la Société des Vieux-catholiques traditionnels. Vous connaissez mon dévouement, mes oeuvres missionnaires dans les campagnes en Belgique, ma fidélité à l'Evangile, à la doctrine et en toute conformité fidèle à la Sainte Tradition de la Foi Une, Sainte, Catholique et Apostolique du premier millénaire professée par Mgr Mathew. Par mon présent message, je sollicite votre bienveillance, nous qui nous suivons fraternellement, de pouvoir appuyé ma demande et me permettre de rejoindre la société pour laquelle vous êtes représentant en France. Dans l'unique but de suivre le Christ en vérité, stabilité et obéissance, prêt à accepter les tâches qui me seraient confiées selon la volonté de Dieu. Je souhaiterais pouvoir continuer mon apostolat dans cette nouvelle famille spirituelle, en tant que missionnaire apostolique en Wallonie. Je remets maintenant la décision sous la conduite de l'Esprit Saint. Veuillez vous assurer de mon plus grand dévouement. Salutations respectueuses et fraternelles en Christ. PS : je suis prêt à vous envoyer mon dossier utilement…."

Il se présente comme émanant d'une église "vieille-catholique stévenniste", mais le parcours de ce brave garçon est pour le moins assez fantaisiste et je l'intérroge à ce sujet :

"Qui êtes-vous vraiment ? J'ai pu voir successivement un Gaëtan Bovy responsable dans la recherche des OVNIS, un Mgr Gaëtan Vianney archevêque, un Gaëtan Bovy, fermier d'une ferme pédagoique et un Abbé ? Je dois dire que je m'y perds un peu..."....

La réponse de l'Abbé Gaëtan-Louis Marie ne se fait pas attendre...



"Oula, alors oui. Il faut faire le tri ! Je Reviens… Concernant les ovnis. Je m'y intéressais depuis l'adolescence. Quand je suis devenu prêtre, je l'ai étudié d'un point vue anges déchus, c'est un intérêt que j'ai dans un cadre de recherche. Concernant mon nom Mgr Gaëtan Marie Vianney. C'était mon ancien nom. N'oubliez pas également que je fus sacré le 29 janvier 2017. Je fus évêque dans l'Eglise Stevenniste. Mais depuis lors, je me présente volontier par humilité et simplicité comme prêtre de campagne. Concernant la ferme, c'était une reprise familiale, mais la vocation étant plus forte, j'ai préféré me consacrer entièrement au ministère. Abbé ? C'est le titre des prêtres traditionnels. Je n'aime pas être appelé "Père"…. Mais je suis responsable devant Dieu de mon chemin. Je préfère encore rester indépendant si Dieu le veut. "

Il me parle ensuite d'un Mgr Brian Brel, un Africain avec qui il était en pourparler, mais en vain...

"Je n'ai plus aucune nouvelle de Mgr Bryan. Je suis approché d'un évêque que je connais depuis longue date. Nous discernons…..."

Il se dit, à présent, "gallican" ou "stévenniste", suivant ses humeurs. Comme il me l'avait demandé, je lui ai envoyé un dossier de candidature. Pour toutes réponses, il m'a bloqué sur Facebook, et tant mieux ! En fait, ce brave garçon, âgé d'une trentaine d'années, quelque peu perdu et esseulé, qui n'a vraissemblablement aucun bagage théologique, recherche une étiquette d'église.

Cela nous amène à écrire et à faire une mise au point concernant le ministère dans notre Eglise. 

Nous examinons les candidatures avec le plus grand soin. Nous ne pouvons que conseiller à ce monsieur, tout d'abord, en toute sincérité, de faire quelques études en théologie dans une université et de réfléchir, dans le plus grand discernement et la prière, sur ses réelles motivations.