mercredi 6 novembre 2024

Se rapprocher de Dieu.

 


Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. (Jacques 4 :8).

Il est très important de donner à tous l’occasion de mettre en pratique chaque vérité divine. Nous ne pouvons le faire pour eux, la responsabilité leur en est laissée. Ils doivent agir délibérément, car le message de l’Évangile doit toujours pousser à l’action. Le refus d’agir est une paralysie qui laisse l’homme inchangé, mais celui qui agit n’est plus jamais le même. Cela semble être une folie et c’est ce qui retient tant de personnes qui pourtant ont été convaincues par le Saint-Esprit. A l’instant même où je me lance dans l’action, je vis enfin, alors qu’auparavant, je végétais. Lorsque toute ma volonté s’élance vers l’action, je vis véritablement.

Chaque fois qu’une vérité divine vous est révélée, mettez-la en pratique, pas nécessairement en agissant aussitôt, mais en prenant une ferme résolution d’agir, un engagement écrit. Alors, l’enfant de Dieu le plus faible, est affranchi de sa faiblesse. Toute la merveilleuse puissance de Dieu vient en lui. Quand la vérité divine nous apparaît d’abord, nous reconnaissons nos fautes, mais nous y retombons souvent. Nous connaissons ainsi des hauts et des bas, jusqu’à ce que nous comprenions que nous ne devons plus reculer. Il nous faut saisir une parole de notre Seigneur et Sauveur, et nous en servir pour passer un contrat avec lui. C’est la pensée du Seigneur, quand il nous dit : « Venez à moi », il veut dire, « Liez-vous à moi par un contrat ». Nous avons du mal à nous y décider. Mais, celui qui se décide enfin voit à l’instant même la vie divine envahir son cœur. La puissance de domination du monde, de notre « moi », de Satan, est paralysée, non par l’acte lui-même, mais par la puissance divine que cet acte a déclenchée.



samedi 2 novembre 2024

Missionnaire ?

 


Comme mon Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. (Jean 20:21).


Dernièrement, alors que j’étais en prière, je méditais sur ce qu’était un missionnaire à notre époque…

Un missionnaire, c’est un envoyé de Jésus-Christ, comme Jésus fut envoyé de Dieu. Ce qui importe avant tout, ce ne sont pas les besoins des hommes, mais l’ordre de Jésus. Si nous travaillons pour Dieu, la source de notre inspiration est derrière nous, et non devant nous. De nos jours, on a tendance à chercher l’inspiration dans l’avenir, à faire des plans de conquête et à tout faire cadrer avec notre conception du succès. Selon le Nouveau Testament, le Seigneur Jésus inspire ses disciples. Leur rôle est de lui être fidèles, de réaliser ses desseins.

Nous attacher à Jésus-Christ, voir les choses de son point de vue à lui, voilà ce qui est capital. Le grand danger, dans le travail missionnaire, c’est de négliger l’appel de Dieu pour ne plus voir que les besoins des gens, jusqu’à ce qu’une sympathie tout humaine nous fasse oublier entièrement que nous sommes les envoyés de Jésus-Christ. Les besoins sont si vastes, les situations si compliquées, que nous ne savons où donner de la tête. Nous oublions que le but essentiel de toute entreprise missionnaire, ce n’est ni d’élever le niveau de vie des gens, ni de les éduquer, ni de pourvoir à leurs besoins matériels, mais tout simplement d’obéir au commandement de Jésus : « Allez, et enseignez toutes les nations. »

Quand nous étudions la vie des hommes et des femmes qui ont servi Dieu, nous sommes tentés de dire qu’ils étaient merveilleusement perspicaces et qu’ils ont parfaitement compris la volonté de Dieu. Mais cette perspicacité, cette habileté viennent de Dieu et non de la sagesse humaine. Dieu pouvait agir librement parce que ces gens étaient assez naïfs, assez fous pour se fier à Sa sagesse et se laisser revêtir de ses armes.



lundi 28 octobre 2024

Baptême de Jonathan.

 


Hier en ce Dimanche de la Fête du Christ Roi, nous avons célébré le baptême de Jonathan, un grand garçon de 5 ans, déjà bien éveillé pour son jeune âge. Ce fut une célébration domestique, comme nous aimons les faire dans la communion fraternelle.

C'est avec une grande émotion que sa maman Aurélia fit un petit discours en disant toute son affection au nouveau baptisé. Sa grand-mère Claudette nous lut un extrait de l'Exode (dans l'Ancien Testament).

Dans son homélie, Monseigneur Serge souligna la place que notre Seigneur Jésus-Christ pouvait occuper dans notre vie quotidienne.

L'évènement s'est terminé par le partage d'une merveilleuse daube provençale, préparée avec amour par Aurélia.

Ce fut une belle journée pleine de partages et d'amitié fraternelle.


jeudi 24 octobre 2024

Le silence de Dieu.

 


Lorsqu’il eut appris que Lazare était malade, Jésus resta deux jours encore dans le lieu où il était. (Jean 11 :6).

Dieu vous a-t-il témoigné sa confiance en gardant le silence – ce silence qui a un sens si profond ? Les silences de Dieu sont ses réponses.

Représentez-vous ces jours de silence absolu, dans la maison de Béthanie. Connaissez-vous actuellement, dans votre vie, quelque chose de semblable ? Dieu peut-il vous témoigner de cette manière-là sa confiance ou réclamez-vous encore une réponse manifeste ?

Dieu vous accordera sans doute les bienfaits que vous réclamez, s’il vous semble impossible de vous en passer, mais son silence est la preuve qu’il veut vous faire parvenir à une plus merveilleuse connaissance de lui-même. Vous plaignez-vous à Dieu de ce que vous n’avez pas reçu de réponse ? Vous verrez que Dieu vous a, par son silence, manifesté une plus grande confiance, parce qu’il a vu que vous étiez capable de supporter une révélation plus sublime.

Il ne voulait pas vous plonger dans le désespoir, mais vous rendre plus heureux. Si Dieu vous a répondu par le silence, acceptez-le, car il veut vous entraîner vers de plus hautes destinées. Le moment où il vous manifestera qu’il a entendu vos prières viendra. C’est lui qui, dans sa souveraine sagesse le détermine. Pour lui, le temps ne compte pas. Vous vous dites peut-être : « J’ai demandé à Dieu du pain, et il m’a donné une pierre. » Mais, vous vous trompez, et aujourd’hui vous vous apercevez qu’il vous a donné le pain de vie.

Ce qui est merveilleux, lorsque Dieu se tait, c’est que ce silence est contagieux. Vous devenez vous-même pleinement calme et confiant : « Je sais que Dieu m’a entendu. » Son silence même le prouve. Aussi longtemps que vous pensez que Dieu doit vous bénir par une réponse à votre prière, il le fera, mais il ne vous accordera pas la grâce du silence. Si Jésus-Christ travaille à vous révéler le but véritable de la prière, qui est de glorifier son Père, il vous donnera le premier signe de son intimité : le silence.