mercredi 11 décembre 2024

Message de l'Avent 2024.

 

Le Rédempteur vient…




Vous est-il déjà arrivé de vous demander ce que dirait Jésus s’il revenait parmi nous ?

C’est sûr qu’il serait-il surpris en considérant les églises, les paroisses et les chrétiens d’aujourd’hui ! Sans doute, hocherait-il la tête, ferait quelques remarques dont il a le secret, sans oublier d’encourager et de fortifier, comme toujours…

Le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse, contient sept lettres que le Christ élevé à la gloire dicte à Jean, le visionnaire. Ce sont des messages destinées aux communautés chrétiennes de l’Asie Mineure de la fin du 1er siècle.

Alors, imaginons qu’une de ces lettres, celle pour l’Église de Philadelphie (Apocalypse 3:7-13) soit adressée à chacune et chacun d’entre-nous…

Lisons ce texte :

« Écris à l'ange de l'Église de Philadelphie :

Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n'ouvrira :
Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu a peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.
Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé.
Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre.
Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne.
Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.
Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises.»

Je connais tes oeuvres. Voici, parce que tu a peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n'as pas renié mon nom, j'ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer.

Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t'ai aimé. Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l'heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre.

Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau.

Que celui qui a des oreilles entende ce que l'Esprit dit aux Églises. 


« Je connais ton activité : je sais que tu as peu de force ». A priori, cela n’a pas l’air d’un compliment et on entend « tu n’es qu’une petite nature »… Mais en dépit de ta faiblesse, tu es resté fidèle à ma parole et tu ne m’as pas renié, dit Jésus. Malgré les tempêtes et les épreuves, malgré toutes les tentations à laisser tomber la foi, malgré le grand nombre de ceux qui ont renoncé, toi, tu as tenu bon.

Voilà le premier constat qui fait plaisir à entendre. Le peu de force, le petit nombre et le faible impact de la communauté n’empêchent pas de rester fidèle.

Cette fidélité à la Parole du Christ a un avenir…

« J’ai ouvert une porte devant toi, que personne ne peut fermer » dit Jésus. Cette porte, mystérieuse, c’est l’accomplissement des promesses faites : le Royaume à venir, la nouvelle Jérusalem que Dieu va réaliser.

L’unique raison de cette fidélité qui fait ouvrir les portes, c’est l’amour du Christ. « Ils reconnaîtront que je t’aime » dit-il. C’est là la force qui rend forts ceux qui sont aimés. Même les adversaires du Christ seront convaincus de leur erreur et finiront par rendre honneur à veux qui sont restés fidèles. Ici, dans la lettre, sont nommés les Juifs qui n’ont pas voulu reconnaître le Messie, qualifiés sans ménagement de « menteurs » et « d’assemblée de Satan ».

Aujourd’hui, cela pourrait être les incroyants ou les indifférents, tous ceux qui estiment que la foi en Dieu ne vaut rien et ne les regarde pas. Mais, en réalité, le Christ a ouvert la porte et toute l’humanité est invitée à entrer. Là où nous avons tendance à élever des murs, le Christ construit les ponts.

Au coeur de la lettre, il y a le message de l’Avent.

« Je viens bientôt ! » dit Jésus à son Eglise restée fidèle, à nous aujourd’hui. Il est déjà venu, né à Bethlhéem, il y a bien longtemps. C’est lui dont nous allons fêter l’anniversaire dans quelques semaines. C’est lui qui est « avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde », comme il l’a promis. C’est lui qui reviendra pour accomplir ce qu’il a commencé.

Voilà ce que le Christ glorieux dit à l’Église de Philadelphie, à une époque et dans un contexte très différents des nôtres. Son message reste le même aujourd’hui, plein de promesses qui permettent d’espérer. Pas simplement que, dans ce monde et dans notre vie, tout aille un peu mieux, mais espérer et attendre ce monde nouveau dont le Christ détient les clefs.

Cet espoir fou nous encourage à tenir bon malgré nos impatiences, nos faiblesses et nos infidélités, pour faire de nous ce que la lettre nomme une « colonne » dans le temple de Dieu. On dira des hommes et des femmes qui auront leur place, une place de choix, dans le peuple de Dieu.

« Je viens bientôt ! » dit Jésus.

Même si, dans notre vie, beaucoup de portes sont fermées et verrouillées, même si nous avons des épreuves à traverser, une dernière porte reste ouverte : celle que le Christ a déjà franchie et qui mène à Dieu.

Avec le peu de force que nous avons, nous sommes encouragés à rester fidèles jusqu’au grand passage vers la lumière.

« Tiens fermement ce que tu as, afin que personne ne te prenne ta couronne de victoire ».







samedi 23 novembre 2024

La volonté qui nous guide.

 

Moi-même, pendant mon voyage, l’Éternel m ‘a conduit. . . (Genèse 24 :27).

Nous devons arriver à une communion si étroite avec Dieu que nous n’ayons plus à lui demander continuellement sa direction.

Notre sanctification est la preuve que nous sommes enfants de Dieu, et la vie normale d’un enfant, c’est l’obéissance. Quand l’envie le prend de désobéir, aussitôt sa conscience l’avertit. Dans le domaine spirituel, l’avertisseur, c’est le Saint-Esprit. Quand il nous dit d’arrêter pour ne pas nous égarer. Nous devons nous arrêter aussitôt, et rechercher ce qui doit être corrigé, de façon à discerner clairement la volonté de Dieu. Si nous sommes nés de l’Esprit, nous ne devrions pas demander sans cesse à Dieu sa direction. « Le Seigneur m’a conduit », dirons-nous, et en regardant en arrière, nous verrons le plan admirable que Dieu a lui-même tracé.

Nous n’avons pas de peine à voir la main de Dieu dans les événements exceptionnels, mais nous devons apprendre à reconnaître Dieu dans les petits détails de notre vie. Ne pensez jamais que le hasard soit autre chose que la manifestation de la volonté de Dieu, et soyez prêt à découvrir en tout ce qui vous arrive la main divine.

Prenez garde de ne pas vous faire une idole de la fermeté de vos convictions pour l’opposer à votre fidélité à Dieu. « Je ne ferai jamais cela », dites-vous, mais vous le ferez certainement si Dieu l’ordonne. Personne n’a paru plus inconséquent que le Seigneur, mais il n’a jamais été inconséquent avec son Père. La logique chrétienne ne vient pas d’un principe, mais de la vie divine. C’est cette vie en nous qui, à tout moment, nous révèle la volonté de Dieu. Il est plus facile d’être un fanatique qu’un vrai fidèle, car être fidèle à Dieu peut être extrêmement humiliant.



jeudi 14 novembre 2024

Laisser Dieu nous guider.

 

« … ministre de Dieu dans l’Évangile de Christ… » (1 Thessaloniciens 3:2).

Après que Dieu vous a sanctifié, ne croyez pas que vous connaîtrez nécessairement le but de votre vie, car Dieu, par le Saint-Esprit, vous a saisi et donné une place dans ses desseins. Il veut se servir de vous dans le monde pour réaliser ses plans, comme il s’est servi de son Fils pour réaliser notre salut. Si vous vous efforcez de faire de grandes choses par vous-même, en pensant que Dieu vous a appelé pour faire quelque chose de précis, vous faites obstacle à la volonté de Dieu.

Tant que vous êtes préoccupé avant tout de votre développement spirituel ou de quelque autre ambition bien arrêtée, vous ne pouvez pas servir utilement les desseins de Dieu. Il faut renoncer pour toujours à toute ambition personnelle et laisser Dieu vous diriger lui-même. Toutes vos actions sont alors celles du Seigneur. Ne soyez pas étonné si vous ne pouvez jamais en comprendre toute la portée.

Il faut que j’apprenne à ne point avoir de but personnel, à n’avoir d’autre but que celui de Dieu. Dieu fait de moi son instrument, et tout ce qu’il me demande, c’est que je me confie en lui. En parlant ainsi, je deviens pour Dieu un embarras. Quand je cesse de vouloir lui imposer ma volonté, il peut se servir de moi pour accomplir la sienne, sans obstacle ni entrave. Il peut me froisser, m’élever ou m’abaisser, il peut faire de moi ce qu’il veut. Il me demande seulement d’avoir une foi entière en lui et en sa bonté. La pitié de soi-même vient du diable. Si je m’y laisse aller, je ne peux pas être utilisé par Dieu. Enfermé dans un petit monde à part, bien au chaud, Dieu ne pourra jamais m’en faire sortir , car j’aurais trop peur d’attraper froid.



mercredi 6 novembre 2024

Se rapprocher de Dieu.

 


Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. (Jacques 4 :8).

Il est très important de donner à tous l’occasion de mettre en pratique chaque vérité divine. Nous ne pouvons le faire pour eux, la responsabilité leur en est laissée. Ils doivent agir délibérément, car le message de l’Évangile doit toujours pousser à l’action. Le refus d’agir est une paralysie qui laisse l’homme inchangé, mais celui qui agit n’est plus jamais le même. Cela semble être une folie et c’est ce qui retient tant de personnes qui pourtant ont été convaincues par le Saint-Esprit. A l’instant même où je me lance dans l’action, je vis enfin, alors qu’auparavant, je végétais. Lorsque toute ma volonté s’élance vers l’action, je vis véritablement.

Chaque fois qu’une vérité divine vous est révélée, mettez-la en pratique, pas nécessairement en agissant aussitôt, mais en prenant une ferme résolution d’agir, un engagement écrit. Alors, l’enfant de Dieu le plus faible, est affranchi de sa faiblesse. Toute la merveilleuse puissance de Dieu vient en lui. Quand la vérité divine nous apparaît d’abord, nous reconnaissons nos fautes, mais nous y retombons souvent. Nous connaissons ainsi des hauts et des bas, jusqu’à ce que nous comprenions que nous ne devons plus reculer. Il nous faut saisir une parole de notre Seigneur et Sauveur, et nous en servir pour passer un contrat avec lui. C’est la pensée du Seigneur, quand il nous dit : « Venez à moi », il veut dire, « Liez-vous à moi par un contrat ». Nous avons du mal à nous y décider. Mais, celui qui se décide enfin voit à l’instant même la vie divine envahir son cœur. La puissance de domination du monde, de notre « moi », de Satan, est paralysée, non par l’acte lui-même, mais par la puissance divine que cet acte a déclenchée.