samedi 11 janvier 2025

Quel sacrifice ?

 


Abraham bâtit l’autel.., et lia Isaac, son fils, sur l’autel. (Genèse 22 :9).

Le sacrifice d’Isaac est le symbole de l’erreur où nous tombons en nous imaginant que Dieu réclame de nous le sacrifice qui aboutit à la mort.

Dieu nous demande le sacrifice de nous-mêmes à travers la mort, qui nous rend capables, comme Jésus l’a fait, de sacrifier nos vies. Il ne faut pas dire : « Je suis prêt à marcher à la mort avec Toi», mais bien « Je suis prêt à m’unir à Ta mort rédemptrice, pour pouvoir ainsi offrir ma vie à Dieu. » Nous nous imaginons que Dieu nous demande de renoncer à une foule de choses. Dieu a voulu débarrasser Abraham de cette erreur. La discipline que Dieu nous impose dans notre vie quotidienne nous en délivre à notre tour. Dieu ne nous dit jamais de renoncer à quoi que ce soit, pour le plaisir d’y renoncer. Quand il nous ordonne de renoncer à quelque chose, c’est pour acquérir la seule chose qu’il vaille la peine de posséder, la communion avec Lui. Il s’agit avant tout de briser les liens qui font obstacle à cette vie. Une fois ces liens brisés, par l’union de notre âme à la mort de Jésus, notre communion avec Dieu devient assez intime pour pouvoir vraiment lui offrir notre vie en vivant sacrifice.

A quoi servirait-il que vous donniez à Dieu votre vie, si ce n’était que pour mourir ? Ce qu’il réclame de vous, c’est votre personne même, offerte en sacrifice vivant, c’est qu’il puisse disposer de toutes vos capacités, de toutes vos énergies, rachetées et sanctifiées par le sacrifice de Jésus.

Cela seul est agréable à Dieu.



vendredi 3 janvier 2025

2025 : marcher dans la foi !

 


Abraham… partit, sans savoir où il allait. (Hébreux 11 :8).


Vous souhaiteriez marcher par la foi. Voilà une bonne résolution pour la nouvelle année.

Avez-vous tout quitté, comme Abraham ? Dans ce cas, logiquement, vous ne pouvez rien répondre quand on vous demande ce que vous allez faire. Vous ne le savez pas, mais votre seule certitude, c’est que Dieu sait ce qu’Il fait. Examinez aujourd’hui votre attitude envers Dieu. Est-ce l’abandon total et la confiance entière ? S’il en est ainsi vous serez continuellement émerveillés, car vous ne savez pas où Dieu va vous conduire. Chaque matin, au réveil, vous allez au-devant de la journée, appuyés sur Dieu. « Ne vous inquiétez pas pour votre vie… ni pour votre corps… », ne vous inquiétez de rien avant de « partir » par la foi.

Si vous demandez à Dieu ce qu’il va faire, Il ne vous le dira jamais mais vous révélera qui Il est. Croyez-vous qu’Il est le Dieu des miracles ? Êtes-vous entièrement à Lui ? Alors rien ne pourra vous surprendre.

Il est bien le Dieu dont l’amour se révèle quand vous vous tenez tout près de Lui, mais vos soucis l’offensent. Abandonnez-lui toute votre existence et elle aura un charme ineffable qui réjouira Jésus. Apprenons à sortir de nous-mêmes, à abandonner convictions, doctrines et expériences, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien entre nous et Dieu.



mardi 31 décembre 2024

Voeux pour 2025.

 


A l'aube de 2025, je tiens à vous faire parvenir mes meilleurs voeux pour l'année 2025 qui s'annonce.

Certes, l'actualité a été riche en évènements durant 2024.

Certains n'ont pas été épargné par la maladie, le chômage ou la perte d'un être cher. Ces mille et une épreuves sont quelquefois difficiles et très compliquées à vivre.

Notre Chapitre de France a vu cette année un candidat au ministère se rapprocher de notre église. Voilà qui nous donne de l'espoir pour l'avenir.

Aussi, je vous inviterai à vous rapprocher de Dieu par la prière. N'hésitez pas à lui parler avec vos mots, comme on peut le faire avec une personne qui vous est proche. Il vous écoutera et vous répondra, en son temps et à sa manière.

A toutes et à tous, Bonne Année 2025.

Avec ma bénédiction et mes affectueuses pensées.

+Rt. Rev. Serge.


lundi 23 décembre 2024

Message de Noël 2024.

 


La fête de Noël peut déclencher beaucoup d’émotions, d’élans de tendresse, de bons sentiments de réconciliations inattendues et de paix provisoire. C’est la fête la plus populaire, celle qui, remue le plus de personnes. Aucune date de l’année ne provoque un tel déplacement de familles, de cadeaux, de coutumes religieuses et profanes. Aucune célébration chrétienne n’a suscité autant de cantiques, dans toutes les langues et dans tous les styles musicaux. Aucun événement n’a été aussi souvent représenté par les grands maîtres de la peinture et de la sculpture.

Le jour de Noël, on voit des choses incroyables se passer : des frères et des sœurs se réconcilient, des gens aident les pauvres et les démunis, ils visitent des personnes seules qui sont découragées et qui souffrent de solitude. Les gens tendent la main aux parents délaissés, aux enfants abandonnés… Chacun de nous connaissons de ces exemples qui sont de véritables petits miracles.

Noël semble rappeler à notre monde de guerres, de pollution, de réchauffement, de destruction de la nature… à notre monde de souffrances, de batailles juridiques, de discordes politiques et sociales, qu’il existe une alternative à la haine, à la cupidité, à la corruption, à la violence. La vision d’un monde meilleur existe, et c’est cette vision que Dieu nous invite à célébrer en cette fête de Noël.

La nuit, le froid, la noirceur, le frimas sont des symboles du malheur et de l’injustice. Ce sont des images de nos problèmes familiaux, de nos problèmes de santé, de notre manque de communication, de nos relations frustrées. Célébrer Noël au coeur de la nuit, de la neige et du froid, c’est reconnaître que l’amour et la vie sont plus forts que toutes nos ténèbres et toutes nos méchancetés.

Au cœur de cette nuit de Noël, nous venons refaire le plein d’espérance. Cette fête nous parle de nouvelles possibilités, de projets à réaliser. Dieu nous propose une vision nouvelle.

À Bethléem, Dieu a été mal reçu. Luc nous dit «qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’auberge, ou dans la salle commune»… Marie et Joseph ont dû trouver une grotte ou une grange et Saint Jean écrit : «Dieu est venu chez les siens et les siens ne l’ont pas reçu» … mais il ajoute : «à ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir fils et filles de Dieu».

Il est vrai que le monde nous bouscule, que nous avons plein de choses à faire, comme les gens de Bethléem, et nous n’avons pas beaucoup de temps, pas beaucoup de place pour Dieu dans nos vies. Nous affichons souvent la pancarte «complet» à la porte de notre coeur. Tout est occupé par notre carrière, nos loisirs, nos sports, nos nombreuses activités. Mais à Noël, nous prenons une heure pour accueillir le Seigneur et pour partager notre désir de lui faire une toute petite place dans notre vie.

Pour nous, Noël, c’est plus que la fin de deux mois d’achats, c’est le début de quelque chose de neuf, c’est un nouveau départ. Le Seigneur frappe à notre porte pour que, pendant l’année qui vient, nous puissions l’accueillir à notre table et dans notre vie.

La nuit de Bethléem résonne d’une annonce merveilleuse : «Paix sur la terre à tous ceux et celles qui sont aimés de Dieu.» Tout le projet de Dieu se retrouve dans cette phrase. Et Jésus ajoute, dans l’évangile de Jean : «Je suis venu pour que vous ayez la vie et que vous l’ayez en abondance». Le Seigneur entre dans notre monde, devient l’un de nous pour nous inviter à créer un monde meilleur, un monde de fraternité et de paix, en commençant par nos familles, notre entourage, notre lieu de travail. Dieu n’est pas tellement intéressé à ce que nous avons fait dans le passé, à nos conneries, à nos mauvais coups. Ce qui l’intéresse c’est notre avenir.

La question qui nous est posée en cette fête de Noël est la suivante : «Qu’est-ce que moi je peux faire pour que la vie soit meilleure dans ma famille, avec mes voisins et amis, au travail…?» et non seulement en ce jour de Noël mais pendant toute l’année nouvelle qui va bientôt commencer.

L’enfant de la crèche nous rappelle que le plus beau cadeau que nous puissions faire en cette nuit de Noël, ce n’est pas un gadget électronique ou un beau chandail de laine, mais bien un pardon accordé, une caresse offerte, un temps de loisir partagé, une main tendue, un sourire échangé. Nos cadeaux, cette année, pourraient avoir la simplicité de la vie, de la fraternité et de l’amour... ce qui ne nous empêche pas d’offrir aussi des cadeaux électroniques, des vêtements de sport, des jouets d’enfants, des parfums haute-gamme, etc.

En cette nuit de Noël, nous nous joignons aux milliers de communautés chrétiennes à travers le monde. Et si, à la maison, sous l’arbre de Noël, nous avons une petite crèche, nous pouvons en profiter pour expliquer aux enfants et aux petits enfants que, pour chacun de nous, cette grande fête, la plus grande de l’année, est aussi une fête religieuse, une fête où Dieu est présent.

La Bonne Nouvelle ne vient pas du marchand de jouets, mais de notre Dieu qui est venu pour nous. Il nous accompagne tout au long de notre vie. Avec Lui nous pouvons reconstruire ce qui semblait ruiné, dévasté, détruit.

Noël c’est la grande fête de la joie et de l’espérance, c’est la fête qui nous invite à accepter Dieu dans nos vies et à retrousser nos manches pour rendre notre monde meilleur.

«Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, sur les habitants du sombre pays, une lumière a resplendi». (Isaïe 9, 1).

Joyeux Noël à tous.