vendredi 14 mars 2025

La vision du Divin.



Je ne voulus pas désobéir à la vision céleste. (Actes 26 :19.)

Lorsque nous perdons la vision de Dieu, c’est que notre âme s’est transformée en une outre percée. Si notre foi ne se traduit pas en activité pratique, la vision s’évanouit. Obéir à la vision céleste, c’est nous donner tout entiers, pour qu’Il règne, c’est maintenir la vision toujours sous nos yeux. Il ne s’agit pas seulement durant nos prières ou nos réunions religieuses, mais pendant les soixante secondes de toutes nos minutes.

« Si elle tarde, attends-la ». Ce n’est pas à nous d’accomplir la vision. C’est à nous d’attendre, fidèlement, jusqu’à ce qu’elle s’accomplisse. Mais, une fois plongés dans la vie pratique, nous oublions ce que nous avions vu. Au début, la vision semblait nous suffire, nous ne savions pas attendre qu’elle s’accomplît. Nous nous sommes jetés dans l’activité concrète, et quand la vision s’est accomplie, cela nous a échappé. Savoir attendre que la vision s’accomplisse, c’est la preuve que nous sommes fidèles à Dieu. La vie de notre âme est en danger quand nous ne savons pas attendre, absorbés que nous sommes par le travail pratique.

Dieu nous sème dans la tempête. Serez-vous une graine stérile ? Cela dépend de votre fidélité à la lumière que vous avez reçue. C’est Dieu qui doit vous semer, vous projeter au bon endroit. Si vous voulez choisir vous-même votre endroit, vous serez une graine stérile. Si Dieu vous sème, vous porterez du fruit.


samedi 1 mars 2025

La tenacité dans la foi.

 


Arrêtez, et sachez que moi, je suis Dieu ! (Psaume 46 :11).

La ténacité, c’est plus que l’endurance. C’est l’endurance combinée avec la certitude absolue que ce que nous attendons va se produire. La ténacité n’est pas seulement le fait de s’accrocher ou de se suspendre à quelqu’un ou à quelque chose, ce qui peut n’être que la crainte de se laisser tomber par faiblesse. La ténacité, c’est l’effort intense d’un soldat qui n’admet pas que son chef puisse être vaincu.

Un disciple de Jésus-Christ n’est pas dominé par la crainte d’aller en enfer. Ce qu’il craint par-dessus tout c’est que son Maître ne triomphe pas, et que les grandes causes pour lesquelles il a lutté : le pardon, la justice, la concorde, l’amour, ne parviennent pas à l’emporter à la fin.

On dirait tellement à voir ce qui se passe, que ce ne sont là que des feux follets. C’est le moment de faire appel à la ténacité. Au lieu de nous accrocher à Dieu sans rien faire pour Lui, travaillons avec résolution avec la certitude que Dieu ne sera pas vaincu.

Si nos espérances ne sont pas encore, à l’heure qu’il est, accomplies, cela prouve qu’elles sont en train d’être purifiées. Aucun idéal conçu par l’esprit humain qui ne doive s’accomplir un jour. Un des efforts les plus difficiles que nous ayons à faire en cette vie est l’effort pour attendre que Dieu accomplisse ce que nous espérons.

« Parce que tu as gardé la Parole de ma patience. » (Apocalypse 3 :10)



samedi 15 février 2025

Gardien de mon Frère.

 

Aucun de vous ne vit pour lui-même. (Romains 14 :7).


La pensée vous est-elle jamais venue que vous portez devant Dieu la responsabilité d’autres âmes que la vôtre ?

Par exemple, chaque fois que je m’éloigne de Dieu dans ma vie personnelle, tous en souffrent autour de moi. Nous sommes liés les uns aux autres. « Quand un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui. »

Quand vous vous laissez aller à l’égoïsme, à la négligence, au désordre, à l’indifférence, à l’endurcissement spirituel, tout votre entourage en pâtit. Mais, direz-vous, c’est la perfection que vous réclamez. Qui peut réaliser un tel idéal ?” Je réponds : Dieu seul, car de Lui viendra toute notre puissance.

« Vous serez mes témoins. »

Qui de nous est prêt à dépenser pour Jésus-Christ tout ce qu’il possède d’énergie nerveuse, d’énergie morale, d’énergie spirituelle ? Il faut cela pourtant pour être son témoin. Cela ne se fait pas d’un seul coup. Soyez patients envers vous-même.

Pourquoi Dieu nous a-t-il placés sur la terre ? Pour être sauvés et sanctifiés ? Non, mais pour besogner à sa besogne.

Suis-je prêt à être, à son service, le pain rompu, le vin répandu ?

A tout perdre, à tous les points de vue, sauf un seul : que j’amène comme je le pourrai des âmes à servir à leur tour Jésus-Christ. Ma vie, en tant qu’elle est au service de Dieu, c’est la seule façon que j’aie de remercier Dieu pour le salut incomparable qu’Il m’a donné.

Rappelez-vous que n’importe qui d’entre nous peut très bien être mis de côté, comme une pièce fausse « …de peur qu’après avoir prêché aux autres, dit Paul, je ne sois moi-même rejeté ».



vendredi 31 janvier 2025

A l'écoute de Dieu.

 


Samuel n’osait pas raconter la vision à Eli. (1 Samuel 3:15).

Il est rare que Dieu nous parle d’une façon qui nous émeuve fortement. Souvent nous nous méprenons sur ce qu’il veut nous dire et nous disons : « Est-ce bien la voix de Dieu ? ».

Isaïe nous dit que la main de l’Éternel l’a saisi. Il s’agit là de tout ce qui nous arrive, et qui pèse sur nous. Rien ne nous arrive qui ne soit un message de Dieu lui-même. Savons-nous percevoir Sa voix dans tout ce qui est, aux yeux des hommes, accidentel ?

Apprenez à dire en toute circonstance : « Parle, Seigneur » et votre vie sera un enchantement. Dites : « Parle, Seigneur », mais prenez le temps d’entendre Sa réponse. Les corrections que Dieu nous envoie ne sont pas seulement une discipline, elles sont là pour nous amener à dire : « Parle, Seigneur. » Dieu ne vous a-t-il jamais parlé, par tel ou tel verset ? En écoutant mieux, notre oreille s’exerce, et peu à peu, comme Jésus, nous entendrons Dieu sans cesse.

Oserons-nous dire à Eli, c’est-à-dire à ceux que nous vénérons le plus, le message que Dieu nous a transmis ? Nous nous érigeons nous-mêmes en providence. Nous voulons épargner à Eli ce qui pourrait le troubler. Dieu n’ordonne pas à Samuel d’aller raconter sa vision à Eli. Il fallait qu’il en prenne lui-même l’initiative. En voulant épargner à autrui une souffrance, nous dressons un mur entre nous et Dieu. Nous assumons une terrible responsabilité en nous opposant à ce que le coupable se coupe la main droite ou s’arrache l’œil droit.

Quand Dieu vous indique Lui-même ce que vous avez à faire, ne consultez personne. Vous risqueriez trop de vous laisser guider par Satan.

« J’obéis aussitôt, dit Paul, sans consulter ni la chair ni le sang. »