vendredi 9 mai 2025

Présenter Dieu.

 


Le temps du jugement est venu : il commencera par la maison de Dieu. (1 Pierre 4 :17).

Le serviteur de Dieu ne doit jamais oublier que le salut est une pensée de Dieu, et non de l’homme. Le salut est donc un mystère insondable et non pas une impression que nous éprouvons. Cette impression est simplement l’effet que le salut produit dans notre pensée. Ce n’est pas ce que nous éprouvons que nous devons prêcher, mais la grande Bonne Nouvelle qui est une pensée de Dieu. Nous n’avons pas à prêcher un procédé pour éviter l’enfer, ni pour vivre moralement : nous avons à prêcher l’Évangile de Dieu.

Dans l’enseignement de Jésus-Christ, nous voyons sans cesse le jugement de Dieu, qui est la manifestation de l’amour de Dieu. Ne vous apitoyez, jamais sur une âme qui rencontre des difficultés pour aller à Dieu : ce n’est pas, ce n’est jamais la faute de Dieu. Ce n’est pas à nous de découvrir la cause de ces difficultés. Nous devons simplement présenter à cette âme la vérité divine de telle sorte que l’Esprit de Dieu lui fasse voir ce qui en elle est fautif. La marque la plus sûre que notre prédication est ce qu’elle doit être, c’est qu’elle évoque pour chaque âme le jugement. L’Esprit de Dieu fait rentrer chacun de nous en lui-même.

Si Jésus nous donnait jamais un ordre qu’Il ne pourrait pas nous rendre capables d’accomplir, Il serait un menteur. Et si nous refusons d’obéir, sous prétexte d’incapacité, nous accusons Dieu de n’avoir pas tenu compte de ce dont nous étions capables. Il faut que la puissance de Dieu détruise en nous toute confiance en nous-mêmes. C’est dans notre faiblesse et notre dépendance totale que la puissance infinie de l’Esprit de Dieu se manifestera.


dimanche 4 mai 2025

In memoriam Jacques Regimbeau.

 


Jacques Regimbeau, lors de son ordination, il y a quelques années...


C'est avec une grande tristesse que j'apprends le départ pour la Maison du Père du Révérend Père Jacques Regimbeau à l'âge de 93 ans.

Jacques, c'était la foi en action. Grand patriote, il aimait la France et il a eu une vie bien remplie.

Nous l'avions ordonné à la prêtrise alors qu'il avait 82 ans. Son plus ardent désir était de célébrer le Saint Sacrifice de la Messe et de prier pour les autres.

Ces derniers mois, son état de santé s'était passablement dégradé. Nous discutions encore au téléphone il y a quelques jours.

C'est une grande perte pour les Chrétiens.

En ces tristes instants, nous voulons penser à son épouse Mercedès et à sa fille Marie-Christine. Vous êtes dans nos prières.

Tu es né au Ciel Jacques. Sois heureux près du Seigneur.


Rt. Rev. S. Burglé



vendredi 2 mai 2025

Cet amour si difficile......

 


L’amour est magnanime, il est bienveillant… il ne soupçonne pas le mal… Il supporte tout, il est toute confiance, toute espérance, toute patience. (I Corinthiens 13 :4-7).

L’amour véritable n’a rien de prémédité, il coule de source, il se manifeste de cent manières merveilleuses. Il n’a rien d’un calcul mathématique. Nous ne pouvons pas dire : « Maintenant je vais tout supporter, ne jamais soupçonner le mal. ».

Ce qui caractérise l’amour, c’est sa spontanéité.

Nous n’avons pas besoin d’ériger devant nous tous les commandements de Jésus. Mais, quand son Esprit est libre de se déployer en nous, nous observons tous ses commandements sans même nous en rendre compte. Il arrive qu’après coup nous sommes surpris nous-mêmes d’avoir eu, en telle occasion, un sentiment si désintéressé, si peu égoïste. Le véritable amour, comme tout ce qui appartient à la vie de Dieu en nous, on ne s’en rend pas compte sur le moment, mais seulement après coup.

La source de l’amour est en Dieu, et non pas en nous. Notre cœur naturel est incapable de produire l’amour, il faut qu’il nous vienne d’en haut.

Quand nous faisons des efforts pour prouver à Dieu que nous l’aimons, c’est le signe certain que nous ne l’aimons pas. La preuve de notre amour, c’est son absolue spontanéité. En regardant en arrière, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi nous avons fait telle ou telle chose, c’est l’amour qui nous a entraînés.

« L’amour est versé abondamment dans nos cœurs par l’Esprit que Dieu nous a donné. » (Romains 5 :5).



dimanche 27 avril 2025

Exposition au Vatican.

 


Le dimanche 6 avril, cinquième dimanche de Carême, la Basilique Saint-Pierre exposera le vénéré « Voile de Véronique », un tissu qui, selon la tradition, a été utilisé pour essuyer le visage de Jésus sur son chemin vers le Calvaire, renouant ainsi avec une tradition très ancienne de l'Église catholique.

À 18 heures, heure locale, pendant l'entonnement des litanies, les fidèles parcourront les nefs de la basilique et entreront par la Porte Sainte. Depuis la loggia de la Véronique, la relique, aussi appelée le Saint-Face, sera exposée lors d'une liturgie extraordinaire.

Ensuite, l'archiprêtre de la basilique Saint-Pierre, le cardinal Mauro Gambetti, devrait célébrer une messe avec la participation des chanoines.

Mais qu'est-ce que cette relique exactement, et pourquoi attire-t-elle de plus en plus de monde depuis des siècles ?   Elle est mentionnée dans la sixième station du Chemin de Croix, où une femme nommée Véronique essuie le visage de Jésus avec un linge alors qu'il porte la croix au Calvaire.   Selon la tradition, ce linge porte l'image authentique du visage du Christ.

La femme qui essuya le visage de Jésus est communément appelée Véronique, du latin « vera icona », qui signifie « véritable icône ». On pense que l'image du Christ a été imprimée sur le voile lors de son chemin vers la croix. Le tissu lui-même porte également le nom de Véronique.

Avec une relique de la croix et celle de la lance de saint Longin, le voile de Véronique occupe une place de choix dans la basilique Saint-Pierre. Selon la tradition, Longin était le soldat qui transperça le côté du Christ.

Le tissu, le lin ou le voile de Véronique (ou simplement Véronique) est normalement conservé dans une chapelle qui se trouve derrière un balcon au-dessus d'une statue colossale de la sainte par Francesco Mochi située dans une alcôve qui fait partie de l'un des piliers soutenant le dôme.

Bien que le récit de Véronique n'apparaisse pas dans les Évangiles, elle fut plus tard associée à la femme atteinte d'hémorragie guérie par Jésus. Le livre apocryphe des Actes de Pilate (VIe siècle) parle également d'une femme, connue sous le nom de Véronique, qui essuya le visage du Christ avec un voile alors qu'il montait au Calvaire.

Cet article a été initialement publié par ACI Prensa, le partenaire d'information en espagnol de CNA. Il a été traduit et adapté par CNA.