vendredi 16 mai 2025

Une bonne conscience.

 


Une conscience irréprochable devant Dieu et devant les hommes. (Actes 24 :16).

Les commandements de Dieu sont difficiles, mais dès que nous Lui obéissons, ils deviennent divinement faciles.

La conscience est cette faculté supérieure de la nature humaine qui me révèle les plus hautes réalités spirituelles, et aussi ce qu’elles réclament de moi. C’est l’oeil de mon âme, qui regarde vers Dieu, ou alors vers ce qu’elle considère comme l’idéal suprême. C’est pourquoi la conscience ne parle pas à tous le même langage. Si j’ai l’habitude de regarder Dieu en face, de toute mon âme, la conscience m’indiquera toujours quelle est la loi de Dieu, et ce que je dois faire pour lui obéir. Mais suis-je disposé à toujours lui obéir ? Il me faut garder ma conscience si sensible qu’elle m’évite tout faux pas. Il me faut vivre dans une communion si parfaite avec le Fils de Dieu, que dans chaque circonstance nouvelle ma conscience est ravivée et que je discerne à l’instant cette volonté de Dieu qui est toujours si « bonne, agréable et parfaite ».

Dieu fait notre éducation jusque dans le plus petit détail.

Mon oreille est-elle exercée à percevoir le plus léger murmure de l’Esprit ? « N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu. »

Sa voix n’est pas celle du tonnerre : elle est si douce qu’il est facile de la négliger. Pour garder notre conscience toujours sensible, il n’y a qu’un moyen : c’est d’être toujours entièrement sincère avec Dieu. Dès que votre conscience parle, obéissez. Ne discutez pas avec Dieu. Gardez-vous, par la moindre complaisance pour le mal, de ternir si peu que ce soit votre vision de Dieu.


vendredi 9 mai 2025

Présenter Dieu.

 


Le temps du jugement est venu : il commencera par la maison de Dieu. (1 Pierre 4 :17).

Le serviteur de Dieu ne doit jamais oublier que le salut est une pensée de Dieu, et non de l’homme. Le salut est donc un mystère insondable et non pas une impression que nous éprouvons. Cette impression est simplement l’effet que le salut produit dans notre pensée. Ce n’est pas ce que nous éprouvons que nous devons prêcher, mais la grande Bonne Nouvelle qui est une pensée de Dieu. Nous n’avons pas à prêcher un procédé pour éviter l’enfer, ni pour vivre moralement : nous avons à prêcher l’Évangile de Dieu.

Dans l’enseignement de Jésus-Christ, nous voyons sans cesse le jugement de Dieu, qui est la manifestation de l’amour de Dieu. Ne vous apitoyez, jamais sur une âme qui rencontre des difficultés pour aller à Dieu : ce n’est pas, ce n’est jamais la faute de Dieu. Ce n’est pas à nous de découvrir la cause de ces difficultés. Nous devons simplement présenter à cette âme la vérité divine de telle sorte que l’Esprit de Dieu lui fasse voir ce qui en elle est fautif. La marque la plus sûre que notre prédication est ce qu’elle doit être, c’est qu’elle évoque pour chaque âme le jugement. L’Esprit de Dieu fait rentrer chacun de nous en lui-même.

Si Jésus nous donnait jamais un ordre qu’Il ne pourrait pas nous rendre capables d’accomplir, Il serait un menteur. Et si nous refusons d’obéir, sous prétexte d’incapacité, nous accusons Dieu de n’avoir pas tenu compte de ce dont nous étions capables. Il faut que la puissance de Dieu détruise en nous toute confiance en nous-mêmes. C’est dans notre faiblesse et notre dépendance totale que la puissance infinie de l’Esprit de Dieu se manifestera.


dimanche 4 mai 2025

In memoriam Jacques Regimbeau.

 


Jacques Regimbeau, lors de son ordination, il y a quelques années...


C'est avec une grande tristesse que j'apprends le départ pour la Maison du Père du Révérend Père Jacques Regimbeau à l'âge de 93 ans.

Jacques, c'était la foi en action. Grand patriote, il aimait la France et il a eu une vie bien remplie.

Nous l'avions ordonné à la prêtrise alors qu'il avait 82 ans. Son plus ardent désir était de célébrer le Saint Sacrifice de la Messe et de prier pour les autres.

Ces derniers mois, son état de santé s'était passablement dégradé. Nous discutions encore au téléphone il y a quelques jours.

C'est une grande perte pour les Chrétiens.

En ces tristes instants, nous voulons penser à son épouse Mercedès et à sa fille Marie-Christine. Vous êtes dans nos prières.

Tu es né au Ciel Jacques. Sois heureux près du Seigneur.


Rt. Rev. S. Burglé



vendredi 2 mai 2025

Cet amour si difficile......

 


L’amour est magnanime, il est bienveillant… il ne soupçonne pas le mal… Il supporte tout, il est toute confiance, toute espérance, toute patience. (I Corinthiens 13 :4-7).

L’amour véritable n’a rien de prémédité, il coule de source, il se manifeste de cent manières merveilleuses. Il n’a rien d’un calcul mathématique. Nous ne pouvons pas dire : « Maintenant je vais tout supporter, ne jamais soupçonner le mal. ».

Ce qui caractérise l’amour, c’est sa spontanéité.

Nous n’avons pas besoin d’ériger devant nous tous les commandements de Jésus. Mais, quand son Esprit est libre de se déployer en nous, nous observons tous ses commandements sans même nous en rendre compte. Il arrive qu’après coup nous sommes surpris nous-mêmes d’avoir eu, en telle occasion, un sentiment si désintéressé, si peu égoïste. Le véritable amour, comme tout ce qui appartient à la vie de Dieu en nous, on ne s’en rend pas compte sur le moment, mais seulement après coup.

La source de l’amour est en Dieu, et non pas en nous. Notre cœur naturel est incapable de produire l’amour, il faut qu’il nous vienne d’en haut.

Quand nous faisons des efforts pour prouver à Dieu que nous l’aimons, c’est le signe certain que nous ne l’aimons pas. La preuve de notre amour, c’est son absolue spontanéité. En regardant en arrière, nous ne pouvons pas expliquer pourquoi nous avons fait telle ou telle chose, c’est l’amour qui nous a entraînés.

« L’amour est versé abondamment dans nos cœurs par l’Esprit que Dieu nous a donné. » (Romains 5 :5).